Bonjour,
Souvenez-vous de 2008, où l’on voyait Sarko gesticuler, vociférer, promettre de réguler les marchés financiers avec au final aucune décision des membres des G7, G20.
Seuls, les Etats-Unis ont modifié les règles prudentielles pour leurs activités financières, ont mis en place un contrôle sur l’identité des capitaux étrangers investis dans l’économie US.
En France, Sarko a refinancé les banques pour 336 millions d’euros sans condition, sauf un engagement « moral » de favoriser le financement des PME, de leur trésorerie.
La solution idéale, à ce moment, aurait été de rentrer au capital, avec un représentant de l’Etat (Cour des Comptes, par exemple) comme administrateur afin de contrôler la gestion des fonds.
Il a préférer favoriser ses amis financiers, lesquels au bout de douze mois avaient remboursés les sommes prêtées tout en dégageant des profits tirés de leur placement sur les marchés spéculatifs.
Si l’Etat a récupéré sa mise (capital+intérêts), il a perdu pratiquement plusieurs milliards d’euros en renonçant aux dividendes de sa participation qui aurait été nécessaire.
Par ailleurs, cette participation au capital aurait permis de mieux gérer cette dette, notamment sur l’exposition aux dettes souveraines.
Le 7 septembre 2011, les deux assemblées ont voté en première lecture une loi rectificative de la loi de finances 2011, augmentant de façon significative les prérogatives du FESF :
- autorisation de recapitaliser les banques par achats sur le marché secondaire ’(réances « pourries »
- intervention plus importante en matière de défense de la stabilité financière de la zone euro et renforcement de l’aide financière aux pays exposés, Grèce, Portugal, Espagne, Italie... et toujours par un financement sur le marché secondaire.
Au niveau du MESF, la Banque-MESF (siège social au Luxembourg, comme le FESF) a vu son contrat de banque profondément modifié :
- engagement solidaire et indéterminé en montant et durée des états membres sans possibilité de sortie.
- les engagements financiers sont décidés par les fonctionnaires du MESF (tenus au secret), pour leur montant et leur durée et les achats toujours sur le marché secondaire.
A terme, le FESF sera absorbé par le système MESF.
Avec ce système, nous aurons « droit » à la formation d’une dette éternelle au profit des marchés spéculatifs.
Finalement, on aboutira à la création d’une structure supranationale qui gèrera les budgets des états européens et qui conduira à la disparition des souverainetés nationales.
Tous nos politiques en sont conscients et laissent, volontairement, les citoyens dans l’ignorance.
Nous sommes entrés dans la phase de la reconfiguratiion de la construction européenne.
Référez-vous aux ouvrages et vidéos de Pierre Hillard, notamment.
http://www.assemblee-nationale.fr/13/projets/pl3713.asp#P357_23371
http://www.agoravox.fr/actualites/europe/article/le-fesf-l-ue-et-la-banque-mes-le-97421
http://www.mecanopolis.org/?p=24040
18/09 01:24 - bigglop
A DORZAN, Nous avons connu cette Europe : EIN VOLK, EIN REICH, EIN FÜRHER Merci, on a déjà (...)
17/09 15:45 - Dorzan
Très belle démonstration, on pourrait appeler ça les Subprimes à la française.
17/09 14:57 - Dudule
17/09 14:50 - Dudule
Bien sûr que l’État pourra assumer. Il n’y a aucun problème, à moins qu’il (...)
17/09 14:40 - Dudule
D’un autre côté, en ce qui me concerne, et comme une majorité de mes compatriotes, vu que (...)
17/09 14:31 - Rensk
Déjà présent sur le marché en Suisse... les banques alternatives, certaine font même leurs (...)
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