Les 4 nobles vérités du Bouddha
La vérité de la souffrance,
la vérité de l’origine de la souffrance,
la vérité de la cessation de la souffrance,
la vérité du chemin de la cessation de la souffrance.
Sommes-nous heureux et libres, chaque jour, à chaque instant ?
Ou sommes-nous esclaves des circonstances et de nous-mêmes ?
Nous cherchons à survivre, flottant au grès des circonstances, guidés par la peur de la mort.
Si nous sommes seuls, au bout d’un certain moment, un trouble nous
affecte, minés qu’on est par nos pensées et nos fantasmes. courant sans
fin après nos désirs et même après le Désir. Nous cherchons à prouver
quelque chose, mais quoi ? On cherche le plaisir par une action, un
divertissement, une conversation et ne trouvons, rien, que la souffrance
finalement. Nous sommes toujours malades.
Nous sommes esclaves de nos désirs.
Les idées, la culture, la science, toutes ces constructions du domaine
intellectuel ne sont qu’une création ou actualisation des désirs.
Mais sans désirs sommes nous rien ?
Tout est dans le Désir.
Il faut le regarder car nous sommes le Désir.
Dans le désir il y a le voyant, l’être, la félicité, la puissance et la liberté.
Pourquoi nos désirs sans cesse renaissants et insatisfaits ?
Parce que nous ne voyons pas.
Nous refusons l’être.
Nous avons perdu la félicité qui n’est que la béatitude de la liberté infinie et éternelle.
Nous sommes impuissants le jouet de nos idées, émotions, croyances, évènements et perceptions.
Nous en sommes les esclaves.
Quand serons-nous libérés des choses qui nous entravent ?
Mieux encore, quand nous les trouverons savoureuses, merveilleuses,
infinies et que nous les créerons comme la parure du plumage de la queue
du Paon. Étant elles et dansant dans cette pure lumière consciente qui
crée ce qu’elle voit, une création sans limite. Pure énergie de vie et
de joie. Pure vibration de joie de se sentir à l’infini, sans lassitude,
sans cesse tout nouveau et sans fin, une plénitude incomparable. Il n’y
a qu’une puissance consciente infinie qui rêve l’univers, reflet
infini, et nous sommes cette unique puissance car il n’y à rien d’autre
qu’elle.
Et tout n’est que lumière consciente toujours toute nouvelle et pourtant sans commencement et sans fin.
La trame des efforts étant mise en pièces, l’ambroisie flue de l’océan
de la Conscience qui, bien qu’elle vibre à l’intérieur de toute chose,
est scellée par un grand sceau ; gloire au héros qui après avoir
totalement soulevé le sceau par des moyens appropriés, jouit de
l’ouverture interne, source de parfaite plénitude.
Gloire à lui, ce héros maître de l’énergie.
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