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Commentaire de Imhotep

sur Argent d'Afrique : RPR, UMP, la fosse à purin


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Imhotep Imhotep 18 septembre 2011 11:25

En partie déjà répondu :


Aujourd’hui, si on y regarde de plus près, ce que ne sont pas capables d’analyser les journalistes c’est beaucoup plus grave pour Sarkozy. Bayrou dit Sarkozy ce n’est plus la question. Avec cette formule lapidaire il enterre Sarkozy. C’est à mon sens bien pire. Les problèmes à régler sont au-delà de Sarkozy. Il n’est plus rien, même plus objet de débat. Méditez là-dessus plurôt que d’écouter ces journalistes qui ne cessent de prendre leurs désirs pour des réalités. Ils sont tellement dans la combine eux-mêmes qu’il ne peuvent imaginer un monde sans combines.

Voici un cadeau. vaut mieux écouter Bayrou que cette journaliste :


Jean-François Achilli : Ce week-end se tenait l’université d’été de rentrée de l’Alliance de Jean-Louis Borloo. Dominique Paillé a eu des déclarations sur vous étant l’ami de Sarkozy, Dominique Paillé qui était aussi votre ami à vous… 

Non Monsieur. Ne sont pas mes amis les gens qui passent leur vie à mentir et trahir. Ceux-là croient que les autres sont comme eux. Et il se trouve que je n’appartiens pas à cette manière d’être. Il se trouve que ma parole est une parole. Ma démarche est une démarche claire et transparente, et que donc je n’ai rien à faire avec ce type de « personnalité ». 

Hubert Huertas : Dominique Paillé dit que vous ne serez pas candidat aux présidentielles et que vous irez vers un accord avec Nicolas Sarkozy. Est-ce que vous pouvez nous confirmer le contraire ? 

C’est dire l’extrême perspicacité, la sensibilité aiguisée de ces gens qui prétendent s’adresser aux Français. Ils se trompent comme toujours sur toute la ligne. Mais je veux dire une chose s’agissant de cet ensemble. Ils étaient au gouvernement quand les décisions les plus dévastatrices ont été prises, contre les principes qui sont les nôtres, contre les idées élémentaires de justice, de droit et de loi, le refus du népotisme. Ils étaient même dans les fonctions de dignitaire les plus importantes. Qu’ont-ils dit ? Rien, ils ont applaudi. Et Monsieur Paillé était lui-même largement récompensé de ses services de sniper, c’est-à-dire de flingueur qu’il avait choisi, parce que c’est une vocation que de se comporter ainsi. Ceci disqualifie les gens qui n’ont rien dit quand les choses les plus mauvaises étaient en train de se faire et qui aujourd’hui se présentent comme les ennemis du pouvoir simplement parce qu’ils n’ont pas eu les promotions qu’ils souhaitaient. 

Hubert Huertas : Vous critiquez fortement la gauche, vous critiquez fortement la droite et, on vient de l’entendre, vous critiquez fortement les centristes… 

Non Monsieur, ça n’est pas ça « centre ». Il y a des centaines et des centaines d’élus parlementaires qui ont cru quelque chose que je n’ai jamais cru et que moi je n’ai jamais cru. Ils ont cru, de bonne foi sans doute, que le centre était à droite. Moi je n’ai jamais cru cela. J’ai cru une chose simple : que le centre est au centre. Si le mot de centre avait un sens, et pour moi il a un sens très profond, cela voulait dire qu’il n’était précisément pas dépendant d’un camp. Mais aujourd’hui, c’est tranché. 
Ces débats-là ont eu du sens, tant qu’on pouvait hésité. C’est tranché aujourd’hui ; eux-mêmes disent que cette expérience-là est un échec et ils prétendent qu’ils se dressent contre. 
Pour moi, c’est une nouvelle étape qui s’ouvre : tous ceux qui de bonne foi se sont engagés dans cette voie, qui se sont trompés de bonne foi, tous ceux-là ont naturellement leur place dans le devoir qu’est le nôtre aujourd’hui, de permettre à la France de répondre aux questions qui sont les siennes. Je fais donc la différence entre ceux qui sont de bonne foi et ceux qui sont simplement là parce qu’ils n’ont pas obtenu ce qu’ils voulaient. Les uns voulaient des investitures à des élections, les autres voulaient des postes ministériels et primo-ministériels. 

Marie-Eve Malouines : Vous avez rencontré Nicolas Sarkozy. On dit qu’il aimerait mieux que ce soit vous qui soyez candidat… 

C’est ce qu’on raconte dans le monde des manœuvriers, ceux qui croient que l’on ne peut faire de la politique que pour truquer quelque chose. Il se trouve que j’appartiens, par provincialisme, ou par idéal, à ceux qui ont refusé d’être manœuvrier. Si je l’avais voulu, je serais aujourd’hui chamarré de dorures, de gallons et de chapeaux à plumes. 
Quand vous faites de la politique en vous préoccupant des coups tordus, des boules de billard à trois bandes, alors vous vous intéressez à ce genre de question. Je ne suis pas dans cette démarche. Depuis le premier jour du mandat que Nicolas Sarkozy a reçu, que j’ai essayé d’empêcher en étant candidat à l’élection présidentielle et presque présent au deuxième tour, depuis ce premier jour, j’ai pensé que les options qui étaient celles des trois premières années du quinquennat de Nicolas Sarkozy étaient contradictoires avec ce que je croyais de la France. Et les résultats sont là ! Simplement, ce que je dis aujourd’hui, et que je dis dans ce livre, c’est : Sarkozy, ça n’est même plus la question. Je sais bien que pour vous, journalistes, c’est incroyable de dire des choses comme cela. 


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