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Commentaire de mike gallantsay

sur Le 11/9 a-t-il vraiment eu lieu ?


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mike gallantsay 21 septembre 2011 18:41

@loatse

« Pas besoin du 11/9 pour justifier les guerres d’irak et d’afghanistan... pour l’une, la suspicion d’armes chimiques étayée par l’apparition fort opportune d’une petite fiole d’anthrax vaincut les quelques résistances qu’il pouvait y avoir (c’est moins couteux tout de même et moins compliqué) »

Sur ce point vous avez en partie raison, les Usa n’ont jamais été avare de prétextes divers et variés pour justifier leurs agressions. Mais l’invasion de l’Irak, c’était un gros morceau. Pour la 1ère guerre du Golfe, il avait fallu que Saddam tombât dans la provocation koweitienne, suggérée insidieusement par l’ambassadrice US à Bagdad l’année précédente.

L’Irak avait envahi un pays voisin, c’était un fait indiscutable, et la guerre s’en trouvait justifiée, d’autant qu’elle fut précédée et accompagnée d’une campagne de propagande et de diabolisation dont Hollywood et le Pentagone ont le secret.

Ah ! Les malheureux bébés arrachés à leurs couveuses !

Asphyxié par le blocus, isolé sur le plan international, Saddam qui se savait en grand danger, faisait profil bas et avait bien à cœur de ne pas s’exposer à une accusation quelconque. D’autre part Poutine n’aurait pas accepté cette nouvelle exaction américaine, et, aussi affaiblie quelle fut, la Russie est toujours la seule puissance nucléaire capable de détruire les USA. Le risque était très grand et les partenaires occidentaux, France, Allemagne, Italie, Europe en général, n’auraient sans doute pas suivi, sans cette déclaration terriblement agressive de Georges Bush : «  Désormais qui n’est pas avec nous est contre nous ! » que seule l’agression du 11 septembre permettait de justifier.

Mais à mon sens l’essentiel n’est pas-là. Vous oubliez que le 11 septembre à permis de faire voter quasiment sans débat, une législation liberticide, Patriot Act et all, absolument impensable sans le prétexte de la War on terror !

Qui visait d’abord à terroriser... les Américains !

Si vous connaissez un peu la mentalité étasunienne, qui se gargarise de l’idée, qui fut peu ou prou exacte, qu’il était le citoyen le plus libre du monde, vous conviendrez que jamais, sans les attentats, on n’aurait pu leur faire accepter la pratique des perquisitions sans mandat, le flicage systématique des citoyens — Jusqu’à la surveillance des livres empruntés dans les bibliothèques publiques ! — les écoutes téléphoniques illimitées, la détention d’une durée indéfinie sans jugement, et la pratique avouée et revendiquée de la torture.

Les étasuniens ont bien des défauts — Tous les peuples ont les leurs !— dont peut-être celui de nourrir envers l’État fédéral une méfiance maladive qui confine parfois à la paranoïa, sans les attentats du 11 septembre, l’américain le plus respectueux de la Loi et l’Ordre aurait sorti son fusil si on avait voulu lui imposer des lois aussi évidemment liberticides.

Comme je le dis plus bas, à mon sens, la principale raison des attentats était celle de museler, par avance, toute contestation interne à une guerre sans fin que l’Oligarchie avait décidé de déclencher.

Se souvenir de la violence de la révolte contre la guerre du Vietnam. On avait quand-même vu 50 000 vétérans indignés jetant leurs décorations contre la Maison Blanche et menaçant, si la guerre ne cessait pas, de retourner les fusils contre leurs occupants .

    « Ils sauront bientôt que nos balles sont pour nos propres généraux ! »

Le Pentagone et l’Oligarchie ont de la mémoire et cette fois-ci, ils ont préféré prendre les devants.

Je vous concède bien volontiers que ces considérations ne prouvent absolument pas que les attentats soient un inside job. Elles renforcent seulement les présomptions contre l’administration d’un Georges Bush qui, quelques années plus tôt avait déclaré en public, bien sûr sur le ton de la boutade :

    «  Je n’ai rien contre le principe d’une dictature, du moment que je serais le dictateur ! »

Bien sûr le Cui prodest scelus is fecit ne prouve pas la culpabilité. Il se peut qu’ils aient simplement profité de cette extraordinaire opportunité qu’il leur était offerte par un Ben Laden qui aurait donc prouvé par là-même son extraordinaire absence de sens politique, puisque le seul résultat de ses actes fut d’ouvrir un boulevard de légitimité aux exactions de ses pires ennemis.

Convenez que depuis dix ans, ce sont surtout les arabes qui en prennent plein la gueule !

Mais il reste quand-même que jamais, jamais ! Dans toute leur Histoire tumultueuse, depuis la guerre avec le Mexique en 1848 — Manifest Destiny !— en passant par la conquête de Cuba et des Philippines arrachés aux Espagnols —Remember Maine ! — et le soi disant « incident du Golfe du Tonkin », les USA ne sont entrés en guerre sans être dans la noble posture du pacifique lâchement agressé par des ennemis sournois et cruels. Or, si l’affaire du Lusitania restera probablement douteuse, pour tous les autres incidents déclenchant que je viens de citer, la preuve de la provocation, ou, à tout le moins — Pearl Harbor— du laissez-faire complice, a été apportée par les historiens.

Donc, pourquoi, par extraordinaire, cette fois-ci, ce ne serait pas le cas ?

Pourquoi, du moins, serait-il blasphématoire de se poser la question ?

Quand des gendarmes retrouvent le cadavre violée d’une jeune-fille chez un monsieur dix fois condamné pour viol, ils sont assez légitimes, me semblent-il, à faire peser sur lui quelques lourds soupçons !

Vous ne trouvez pas ?

Mais en tout respect de la présomption d’innocence comme il se doit !

Après tout, pour une fois c’est peut-être son beau frère... Ou le voisin de palier...



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