Merci de m’avoir fait bien rire avec cette répartie. Rien que pour ça ce n’était pas dommage.
De toute façon, vous avez raison, et il est inutile de se poser des questions si j’ai bien compris.
Il y a des gens que ça gène mais on n’est pas (encore ?) sur TF1 ici, et poser des questions ici est encore autorisé.
Pour ceux qui préfèrent se poser des questions, sur le Titium extrait du dossier très intéressant à télécharger ici à lire impérativement en totalité :
Masatoshi Koshiba, prix Nobel de physique 2002, et Akira Hasegawa, ancien Président de la Division de Physique des Particules de la Société de Physique américaine, ont lancé dès mars 2003 un appel au premier ministre japonais Koizumi contre l’implantation d’ITER au Japon :
“Nous reconnaissons que la fusion thermonucléaire contrôlée peut être une source importante d’énergie alternative dans un avenir éloigné. Cependant, le réacteur nucléaire fondé sur ITER, qui brûle du tritium, est extrêmement dangereux du point de vue de la sûreté et de la contamination de l’environnement. De ce fait, même si l’expérience s’avérait réussir, il produirait une grande quantité de rejets nucléaires radioactifs ; en conséquence, il entraînera la nonacceptation du réacteur à fusion par le public.
- Le tritium est fortement toxique ; une dose de 1mg est mortelle. Ainsi, les 2 kg de tritium qui circuleront dans ITER pourraient tuer deux millions de personnes. S’il se combine avec l’oxygène et fuit dans l’environnement sous forme d’eau lourde, le tritium créera une situation extrêmement dangereuse. Le flux de radiations de 2 kg de tritium est pratiquement du même niveau que celui produit par l’accident de Tchernobyl.
- les neutrons qui seront produits dans ITER ont une énergie plus de dix fois supérieure à celle d’un réacteur de fission et la radioactivité des murs du dispositif et des matériaux de construction produiront 40 000 tonnes de déchets nucléaires.
- Lors de l’arrêt de l’expérience, le dispositif et les bâtiments ne pourront être démantelés pendant plusieurs centaines d’années, en raison de la haute radioactivité, et ne manqueront pas de se détériorer. En conséquence, une grande quantité d’eaux souterraines sera contaminée et la zone de contamination ne cessera d’augmenter avec le temps, créant un risque extrêmement sérieux pour l’environnement.
Pour toutes ces raisons, en qualité de physiciens conscients et experts dans ce domaine, nous sommes fortement opposés à l’implantation d’ITER au Japon.”
D’autres avaient fait des avertissements similaires sur les risques sismiques à Fukushima et n’avaient guère été écoutés, hélas. A ce sujet d’ailleurs, ITER sera sur une zone sismique.