Oui Hélène, je vous comprends tout-à-fait, et c’est, comme je le dis plus haut, un « paradoxe abominable » que j’ai beaucoup de mal à accepter.
Je m’évertue à faire comprendre cela à certains de mes proches amis ou connaissances et, dans le fond, après réflexion, ils ressentent bien cette dichotomie de la pensée.
D’aucuns sont pour la peine de mort appliquée aux assassins d’enfants et sont hostiles à l’euthanasie. Je les comprends un petit peu plus que ceux qui militent pour l’abolition de la peine de mort et accepteraient sans arrière pensée que l’on euthanasie quelqu’un qui souffre ! Finalement, ont-ils réfléchi que, dans les deux cas, il y a meurtre ? Seraient-ils prêts à tenir la seringue, le couperet, ou la prise électrique eux-mêmes ? Non, répondent-ils. Et là, ils commencent à réfléchir...
Bien des gens préfèrent laisser ces besognes à quelqu’un d’autre, qui décidera pour eux : un juge, un jury, un médecin, etc... Cela les rassurent. N’est-ce pas là une ignoble légèreté, une coupable insouciance, un degré regrettable d’humanité dégénérée ?
Cordialement. Merci de m’avoir répondu.