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Commentaire de HugoBremont

sur Polémique et défilé du 14 juillet : les medias fourbissent leurs contre-vérités


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HugoBremont HugoBremont 23 septembre 2011 01:16

Pure régurgitation, comme le souligne Axel de Saint-Mauxe, de la version controuvée d’une Histoire de France à la sauce Education nationale, avec son florilège de mensonges éhontés qui ne dupent désormais que les moins regardants.

 

Vous devriez sans doute ouvrir, non les manuels scolaires de votre enfance, mais de bons livres d’Histoire, et ainsi vous mettre au fait des tout derniers travaux d’historiens sur la Révolution Française (Sévillia, Tulard, Sédillot, Dumont, Lenotre...), enrichir votre connaissance de cette époque de témoignages du temps, et non d’approximations mensongères qu’un certain méprisable et grotesque Michelet, par exemple, a distillées au XIXe siècle et que les manuels scolaires continuent de relayer (il compta parmi ces « historiens » présentant comme une institution le célèbre « droit de cuissage », sombre farce n’illusionnant que les esprits les plus perméables aux contes de fées).

 

La Révolution dite française n’a jamais été faite par ni pour le peuple, mais est plus sûrement un simple coup d’Etat fomenté par la bourgeoisie financière, celle dont nous devons aujourd’hui, vaille que vaille, affronter les descendants : les financiers mondialistes... Eh oui ! Cette bourgeoisie financière, qui s’empara donc du pouvoir lors de la Révolution, avait besoin de renverser la monarchie, non pour le bien du peuple, mais pour mener son projet à plus long terme de diluer les nations et s’arroger le pouvoir de réduire les peuples en esclavage financier. La France, pays puissant, respecté et adulé, représentait un obstacle indispensable et, partant, une étape incontournable dans cette colossale déconstruction : il s’agissait d’un verrou qu’il importait coûte que coûte à cette caste affairiste de faire voler en éclats.

 

« Agiter le peuple avant de s’en servir » expliquait le redoutable Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord. Maxime résumant à merveille le plan d’attaque de la bourgeoisie financière : profitant d’une grave disette et de réformes institutionnelles tardant à se faire, elle a su agiter le peuple... avant de s’en servir. La Révolution par le peuple ? Vaste supercherie de surcroît reconnue par une figure, emblématique s’il en est, de la Révolution, j’ai nommé le célèbre Camille Desmoulins, qui confiera en 1793 dans son « Histoire des Brissotins » : « Nous n’étions peut-être pas à Paris dix républicains le 12 juillet 1789 ». A la veille du 14 juillet, celui dont on nous dit qu’il marqua le début de l’ire populaire couvant depuis trop longtemps... Fumisterie... À cette date, les Français étaient encore tous royalistes et catholiques.

 

Et si le lien entre Révolution dite française (« dite », car ses véritables instigateurs ne sont attachés à aucune patrie), et le joug financier que les pays occidentaux subissent actuellement vous dépasse, je ne saurais trop vous suggérer de visionner les conférences de Pierre Hillard, qui a démonté, étape par étape, documents à l’appui au point que personne n’est en mesure de contredire ses travaux, le puzzle semblant bien opaque aux profanes : « La France a perdu sa force vitale... en 1789. Notre pays disposait d’un atout majeur : l’indépendance du pouvoir royal par rapport au monde de la finance. Le 17 juin 1789, le Tiers Etat s’est déclaré Assemblée constituante donnant officiellement le pouvoir au peuple, en fait la bourgeoisie d’affaires. Cette bourgeoisie française affairiste est désormais au pouvoir avec les ramifications directes vers Londres et la famille Rothschild. » Il n’est pas question de nier la nécessité, à la fin du XVIIIe siècle, d’adapter les institutions vieillissantes  ; mais si la France avait su, durant 1300 ans, résister aux appétits extérieurs, c’était précisément grâce au pouvoir royal : simplement en vertu de sa stabilité, de sa pérennité, mais également parce que le roi n’avait aucun intérêt à vendre la France au plus offrant, comme aujourd’hui le fait le chef d’une République : il possédait déjà tout. Au surplus, il n’avait pas à user de démagogie, sa mission n’étant pas d’être réélu tous les 5 ans. Cherchez l’erreur... Ceci explique cela.

 

Une dernière chose, n’ayant pas la prétention de dispenser ici un cours d’Histoire de France. La Révolution n’a pas délivré le peuple de supposés tyrans, des témoignages du temps montrant ostensiblement qu’en pleine agitation, le peuple respectait et admirait profondément son roi, Louis XVI, et que les Révolutionnaires à son contact direct manifestaient également un profond respect pour l’homme. Savez-vous seulement que les victimes du Tribunal Révolutionnaire mis en place par cette Révolution dont le but était, à l’en croire, de débarrasser le pays de soi-disant tyrans, appartenaient pour plus de 80% au Tiers-Etat ? Les nobles guillotinés étaient donc loin de représenter le gros du bataillon des victimes de la Révolution. Là encore, cherchez l’erreur... Oui, le « petit peuple » fut la première victime « de » et « sous » la Révolution, et continue, aujourd’hui, de l’être sous la République, qui vend la France à l’encan et fait allégeance aux quelques lobbies financiers qui eux, détiennent bel et bien le pouvoir en spoliant les richesses des peuples.

 

Le véritable totalitarisme est celui de la démocratie d’apparence au sein de laquelle les Français se débattent, et qu’ils sauraient d’autant mieux combattre s’ils avaient une vision non frelatée de leur Histoire. Mais l’Education nationale se charge de les maintenir dans l’ignorance...


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