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HugoBremont

HugoBremont

"La connaissance des mots conduit à la connaissance des choses" (Platon)

Tableau de bord

  • Premier article le 12/04/2011
  • Modérateur depuis le 07/05/2011
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Derniers commentaires



  • HugoBremont HugoBremont 1er octobre 2011 19:35

    Celles et ceux croyant encore – et on les comprend au vu du formatage des esprits mené tambour battant par l’Education nationale depuis 200 ans – à la fable de la Révolution dite française ayant délivré le peuple du joug et de la tyrannie de l’Ancien Régime, devraient au moins se donner la peine d’ouvrir de bons livres d’Histoire pour ne pas se couvrir de ridicule : ils y apprendraient, utilement, qu’il s’agit d’un mythe décrypté dès le début du XIXe siècle par nombre d’historiens.

     

    La ligne de conduite de l’Education nationale, celle-là même qui contraint nos professeurs à enseigner contre leur gré l’Histoire de façon décousue et mensongère est limpide : colporter, de génération en génération, le mensonge au sujet des véritables instigateurs et des buts inavoués d’une Révolution qui n’a été faite ni par, ni pour le peuple, mais sans son consentement et à ses dépens. Il ne s’agit « que » du coup d’Etat de la bourgeoisie financière ; rien d’autre. Nombre de Français l’ignorent, estimant avoir troqué tyrannie en 1789 contre liberté. Grossière supercherie, avec le résultat que l’on connaît aujourd’hui : la démocratie d’apparence, gangrenée par les oligarchies financières. La liberté de façade en somme.

     

    Pour mémoire, Camille Desmoulins, figure ô combien emblématique de la Révolution française, confiera en 1793 dans son « Histoire des Brissotins » : « Nous n’étions peut-être pas à Paris dix républicains le 12 juillet 1789 ». Plus proche de nous, l’historien Jean Sévillia (2003) : « L’élan de 1789 a certes véhiculé des aspirations profondément légitimes. L’égalité devant la loi, l’égalité devant l’impôt, l’égalité devant la justice, l’abolition d’archaïsmes injustifiés, toutes ces réformes que la monarchie n’avait pas su mener à bien, les Français les attendaient. Il n’empêche que (...) dès 1789, ce sont des minorités qui s’emparent du pouvoir et se le disputent. Si bien que le moment fondateur de la République française porte en lui une inavouable contradiction. Conduite au nom du peuple, la Révolution s’est effectuée sans le consentement du peuple, et souvent même contre le peuple. »

     

    Réduire l’idée royaliste, qui n’est ni de droite ni de gauche, à l’expression supposée d’une nostalgie de l’Ancien Régime relève d’une profonde méconnaissance des motivations de celles et ceux qui, en nombre croissant, ont désormais pris conscience du gouffre séparant des institutions républicaines qui en 200 ans ont disloqué notre pays, d’institutions monarchiques qui, elles, ont démontré leur efficacité durant 1300 ans. N’en déplaise aux défenseurs acharnés de la République, parce refusant d’analyser les fondements de la Révolution, le système qu’ils continuent de nous vanter en braves petits soldats éduqués à le faire, est essoufflé et vit ses derniers instants, car les Français découvrent peu à peu que le président de la République française n’est depuis trop longtemps que le fondé de pouvoir de la grande bourgeoisie. Il convient donc d’attaquer le mal à la racine.

     

    De surcroît, la facilité avec laquelle la République se laisse aujourd’hui malmener devrait au demeurant leur mettre la puce à l’oreille : un peu comme si les vrais tenants du pouvoir économique avaient parfaitement conscience de l’inéluctable fin de cette République. J’irais même jusqu’à dire que moquer par méconnaissance et/ou par mimétisme le régime monarchique semble illusoire à écouter l’inénarrable Attali, chantre de cette gouvernance mondiale que l’on veut nous imposer, et qui d’ores et déjà a évoqué l’idée d’un retour de la monarchie en France (vidéo http://goo.gl/oMfAV). Evidemment, une monarchie « attalienne », vidée de son contenu aux yeux de cet oligarque patenté... Cependant, lui-même sait combien la République est condamnée.



  • HugoBremont HugoBremont 1er octobre 2011 18:50

    Tout est dit, et merci à vous.



  • HugoBremont HugoBremont 28 septembre 2011 18:00

    Quant à la violation de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, c’est assez cocasse effectivement de voir des chantres de la République ne pas s’en formaliser outre mesure. Et pourtant, cette Déclaration stipule bien que « sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents ».

    On en est bien loin...



  • HugoBremont HugoBremont 28 septembre 2011 17:57

    Oui, tout ceci montre que la République est corrompue jusqu’à l’os. Mais s’il faut effectivement dénoncer les excès de cette pseudo-élite qui a fait main basse sur les richesses de notre pays et partant, celle des Français, on aurait tort d’établir un lien entre l’attitude de celui qui tient lieu de chef d’Etat à la France et le monarque de l’Ancien Régime. Ainsi, quand un intervenant reprend la formule « Car tel est notre bon plaisir », en faisant le parallèle avec cet Ancien Régime, c’est une erreur historique colportée par l’Education nationale : car les anciens monarques ne se comportaient pas tel que ce pitre républicain faisant office de président, et il faut garder présent à l’esprit le sens politique s’attachant autrefois à la formule en question. Alexandre Remy l’explique en 1854 :

     

    « Il importe d’en établir avant tout l’origine. Or, c’est dans le berceau même des libertés nationales qu’il faut la chercher. Chez les Francs, la souveraineté publique résidait dans la nation présidée et gouvernée par son Roi : la loi, délibérée et votée dans des assemblées générales, était sanctionnée et promulguée par le monarque ; et comme la souveraineté publique se résumait finalement dans son représentant héréditaire, chargé du pouvoir exécutif, la sanction royale se formulait naturellement ainsi : « Tale est placitum nostrum » ; ce que les historiens traduisent indifféremment par ces mots : « Tel est le résultat de l’assemblée », « telle est notre volonté » ou «  tel est notre bon plaisir ».

     

    « Quoiqu’il en soit, cette formule, telle que nous la prenons à son origine et dans son sens primordial, désignait donc, non la volonté exclusivement personnelle et par conséquent absolue ou arbitraire du monarque isolé de son peuple, mais la volonté collective et universelle de la nation, délibérée dans une assemblée publique présidée par le Roi, et ayant son expression régulière dans un vote libre, librement sanctionné par le chef de l’État.

     

    Que, dans la suite, la royauté, jetée hors de ses conditions véritablement constitutives par la féodalité, en soit venue quelquefois à faire abus de cette formule à son profit propre, nous ne le nions pas ; mais l’abus ne détruit pas le principe, et il n’en reste pas moins vrai que la formule : « Tel est notre bon plaisir », prise dans son sens originel, ne signifie rien autre chose que la souveraineté publique, formée de l’accord du roi et de la nation, et se résumant dans le pouvoir royal par la sanction et l’exécution. »



  • HugoBremont HugoBremont 23 septembre 2011 01:16

    Pure régurgitation, comme le souligne Axel de Saint-Mauxe, de la version controuvée d’une Histoire de France à la sauce Education nationale, avec son florilège de mensonges éhontés qui ne dupent désormais que les moins regardants.

     

    Vous devriez sans doute ouvrir, non les manuels scolaires de votre enfance, mais de bons livres d’Histoire, et ainsi vous mettre au fait des tout derniers travaux d’historiens sur la Révolution Française (Sévillia, Tulard, Sédillot, Dumont, Lenotre...), enrichir votre connaissance de cette époque de témoignages du temps, et non d’approximations mensongères qu’un certain méprisable et grotesque Michelet, par exemple, a distillées au XIXe siècle et que les manuels scolaires continuent de relayer (il compta parmi ces « historiens » présentant comme une institution le célèbre « droit de cuissage », sombre farce n’illusionnant que les esprits les plus perméables aux contes de fées).

     

    La Révolution dite française n’a jamais été faite par ni pour le peuple, mais est plus sûrement un simple coup d’Etat fomenté par la bourgeoisie financière, celle dont nous devons aujourd’hui, vaille que vaille, affronter les descendants : les financiers mondialistes... Eh oui ! Cette bourgeoisie financière, qui s’empara donc du pouvoir lors de la Révolution, avait besoin de renverser la monarchie, non pour le bien du peuple, mais pour mener son projet à plus long terme de diluer les nations et s’arroger le pouvoir de réduire les peuples en esclavage financier. La France, pays puissant, respecté et adulé, représentait un obstacle indispensable et, partant, une étape incontournable dans cette colossale déconstruction : il s’agissait d’un verrou qu’il importait coûte que coûte à cette caste affairiste de faire voler en éclats.

     

    « Agiter le peuple avant de s’en servir » expliquait le redoutable Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord. Maxime résumant à merveille le plan d’attaque de la bourgeoisie financière : profitant d’une grave disette et de réformes institutionnelles tardant à se faire, elle a su agiter le peuple... avant de s’en servir. La Révolution par le peuple ? Vaste supercherie de surcroît reconnue par une figure, emblématique s’il en est, de la Révolution, j’ai nommé le célèbre Camille Desmoulins, qui confiera en 1793 dans son « Histoire des Brissotins » : « Nous n’étions peut-être pas à Paris dix républicains le 12 juillet 1789 ». A la veille du 14 juillet, celui dont on nous dit qu’il marqua le début de l’ire populaire couvant depuis trop longtemps... Fumisterie... À cette date, les Français étaient encore tous royalistes et catholiques.

     

    Et si le lien entre Révolution dite française (« dite », car ses véritables instigateurs ne sont attachés à aucune patrie), et le joug financier que les pays occidentaux subissent actuellement vous dépasse, je ne saurais trop vous suggérer de visionner les conférences de Pierre Hillard, qui a démonté, étape par étape, documents à l’appui au point que personne n’est en mesure de contredire ses travaux, le puzzle semblant bien opaque aux profanes : « La France a perdu sa force vitale... en 1789. Notre pays disposait d’un atout majeur : l’indépendance du pouvoir royal par rapport au monde de la finance. Le 17 juin 1789, le Tiers Etat s’est déclaré Assemblée constituante donnant officiellement le pouvoir au peuple, en fait la bourgeoisie d’affaires. Cette bourgeoisie française affairiste est désormais au pouvoir avec les ramifications directes vers Londres et la famille Rothschild. » Il n’est pas question de nier la nécessité, à la fin du XVIIIe siècle, d’adapter les institutions vieillissantes  ; mais si la France avait su, durant 1300 ans, résister aux appétits extérieurs, c’était précisément grâce au pouvoir royal : simplement en vertu de sa stabilité, de sa pérennité, mais également parce que le roi n’avait aucun intérêt à vendre la France au plus offrant, comme aujourd’hui le fait le chef d’une République : il possédait déjà tout. Au surplus, il n’avait pas à user de démagogie, sa mission n’étant pas d’être réélu tous les 5 ans. Cherchez l’erreur... Ceci explique cela.

     

    Une dernière chose, n’ayant pas la prétention de dispenser ici un cours d’Histoire de France. La Révolution n’a pas délivré le peuple de supposés tyrans, des témoignages du temps montrant ostensiblement qu’en pleine agitation, le peuple respectait et admirait profondément son roi, Louis XVI, et que les Révolutionnaires à son contact direct manifestaient également un profond respect pour l’homme. Savez-vous seulement que les victimes du Tribunal Révolutionnaire mis en place par cette Révolution dont le but était, à l’en croire, de débarrasser le pays de soi-disant tyrans, appartenaient pour plus de 80% au Tiers-Etat ? Les nobles guillotinés étaient donc loin de représenter le gros du bataillon des victimes de la Révolution. Là encore, cherchez l’erreur... Oui, le « petit peuple » fut la première victime « de » et « sous » la Révolution, et continue, aujourd’hui, de l’être sous la République, qui vend la France à l’encan et fait allégeance aux quelques lobbies financiers qui eux, détiennent bel et bien le pouvoir en spoliant les richesses des peuples.

     

    Le véritable totalitarisme est celui de la démocratie d’apparence au sein de laquelle les Français se débattent, et qu’ils sauraient d’autant mieux combattre s’ils avaient une vision non frelatée de leur Histoire. Mais l’Education nationale se charge de les maintenir dans l’ignorance...


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