Je ne résiste pas à l’envie de ressortir le fameux commentaire sur « la vie quotidienne de notre ami Bulgroz » :
Il est heureux notre ami Bulgroz. Ce matin il vient de toucher son chèque du bouclier fiscal et cette année, par la grâce de « Saint-Nicolas des Riches », il ne paiera plus l’impôt sur la fortune. Terminé l’ISF, il peut souffler.
Avec l’argent bien mérité qu’il a gagné à la sueur de sa rente, il va pouvoir s’acheter des oeuvres d’art défiscalisées
et les exposer dans le manoir qu’il entend léguer à ses enfants sans
avoir à s’acquitter des droits de successions. Mais en attendant de se goinfrer un peu plus, il
doit effectuer les travaux d’embellissement de son parc de 50 hectares en employant gratuitement des démunis du RSA qui travailleront à l’oeil pour lui. Merci Luc Chatel.
Bon, évidemment, dans son patelin il n’y a plus de bureau de poste, plus d’écoles, plus de gendarmerie, plus d’hôpital, plus de médecins et plus de pompiers. Les campagnes sont à l’abandon, les fermes sont vides, l’église est en ruine, et les routes ne sont plus entretenues.
Mais ce n’est pas grave. Pour aller prier Saint-Nicolas en ville, à cinquante kilomètres de là, son pote restaurateur Michel lui prêtera le 4x4 qu’il vient de s’acheter grâce à la baisse de la TVA dans la restauration.
Il est heureux Bulgroz, et il ne veut personne d’autre que Sarko à l’Elysée.
Sacré Bulgroz.