@Le Tocard : 2002, est une élection à part. Pour plusieurs raisons.
1 - Le 11 septembre 2001 a changé la donne.
2 - Justement, parce que le 11 septembre, Chirac et son orchestre du RPR ont tout axé sur la sécurité.
3 - Ce grand naïf de Jospin, protestant jusqu’au bout des ongles, a refusé (comme le PS le lui demandait) d’attaquer Chirac sur les affaires. Grave erreur !
Oui, c’est une erreur, quand il y a matière, de ne pas pilonner l’adversaire quand il est empêtré dans des affaires. Résultat de cette cagade : Chirac, 9 ans plus tard, s’en tire(rera) avec une relaxe. Un vrai scandale, une pure honte !
Dans l’histoire, c’est bien Juppé (homme détestable, au demeurant) le cocu, avec 14 mois (de prison) avec sursis et un an d’inéligibilité et avec pour conséquence(s) : la perte de la présidence de l’UMP (en 2004) parti créé pour lui par Chirac, au profit de l’ennemi juré ... Sarkozy !
Vous connaissez la suite.
Or Juppé est chiraquien et Sarkozy, balladurien.
Et aujourd’hui, c’est le retour de la vengeance finale.
Avec un match-point terrible pour les chiraquiens.
Ces deux clans se haïssent. Et ils ont trempé dans toutes les combines, avec un pivot commun : Charles Pasqua (Chiraquien puis balladurien).
Pour le reste, les Français, vous savez, le reste du monde ne vaut pas mieux. Schopenhauer, dans « A Soi-Même » écrivait (vers 1830) :
« Dans un monde ou plus des cinq sixièmes des gens sont des gredins, des fous ou des imbéciles, les autres sont contraints de vivre à l’écart ».
Aujourd’hui vous pouvez troquer les « cinq sixièmes » pour les « neuf dixièmes ». On s’en rend compte, de façon éclatante, avec ... Internet (une vraie mine d’or !)
Le mal n’est pas que français.