« Il y a des pays dans lesquels cela va de soi », rétorque Hervé Mariton, conseiller politique de l’UMP.

Ce n’est pas un argument valable ! ce n’est pas parce qu’une nation voisine fait quelque chose que nous devrions faire la même chose !
Cela me paraît assez inconstitutionnel de prêter publiquement serment.
Il y a comme un vieux parfum pourri de féodalisme dans ces histoires d’allégeance.
A quels pays du reste Hervé Mariton (favorable en 2003 à l’intervention militaire en Irak) fait-il allusion ?
Si c’est aux États-Unis, c’est raté ! car son « cela va de soi » n’est pas une bonne référence.

Le Pledge of Allegiance a été écrit en 1892 par un pasteur baptiste dans une revue pour ados. C’est dire !!!
version originale : « I pledge allegiance to my Flag and to* the Republic for which it stands, one nation, indivisible, with liberty and justice for all »

Ce n’est qu’en 1942 dans le contexte de la guerre, qu’il est reconnu et adopté par le Congrès, sous la forme :
I pledge allegiance to the flag of the United States of America, and to the republic for which it stands, one nation indivisible, with liberty and justice for all.

tout en instituant, la même année, une discrimination raciale avec les citoyens américains d’origine japonaise, et en les parquant dans des camps de concentration ICI

Le UNDER GOD date de 1954 pour satisfaire des évangélistes et témoins de Jéhovah qui voyaient dans ce serment au drapeau de l’idolâtrie.
I pledge allegiance to the flag of the United States of America, and to the republic for which it stands, one nation under God, indivisible, with liberty, and justice for all.

Comme on sait les serments n’engagent que ceux qui les prononcent, puisque c’est leur choix. Les franc-maçons l’exigent de l’impétrant, comme d’autres officines appellent aux crédos ...
Les serments sont donc contraire à la liberté d’expression qui prévaut dans l’espace public.