Merci encore pour cet éclairage gorgonzola.
Mais encore une fois, je trouve que F. Asselineau va trop loin dans ses idées si son seul objectif est de rétablir la démocratie. Je pense en particulier qu’il ne devrait pas insister trop sur le « nationalisme » (même si évidemment, il s’en défend) : sortir de l’OTAN et de l’impérialisme américain, évidemment mais la France est en Europe, on ne peut pas le nier. Bien évidemment, cette Europe est anti-démocratique, faite pour les riches, comme notre nation d’ailleurs, mais les peuples européens doivent être vus comme des amis, sinon les conséquences nationalistes de repli sur soi ont déjà mal tourné dans l’histoire. En l’occurrence, le libre échange avec des partenaires qui ont sensiblement les mêmes acquis sociaux n’est pas forcément une aberration.
Si votre parti cherche à rassembler, alors il ne doit avoir aucune idée qui peut diviser. L’idée de dire non à l’Europe est bien trop complexe pour être avancée. Et l’explication de F. Asselineau est très cohérente, je n’en doute pas, mais on ne peut pas demander à tout le monde de s’intéresser politiquement à tout tout de suite : d’abord comprendre la supercherie de la « démocratie représentative » à un niveau majoritaire, ça serait énorme. Ensuite, une fois la démocratie en place, petit à petit, les sujets fondamentaux (création monétaire, libre échange, remise en cause du capital, ...). E. Chouard explique très bien qu’en déresponsabilisant le peuple, ils s’est désintéressé de la politique. Il faut y aller petit à petit.