Geneste,
soyez gentil : si je suis sur ce fil, c’est que je connais un peu la théorie. Je sais que la barrière infranchissable de la lumière ne résulte pas d’un postulat mais des équations qui établissent que le temps ralenti dans un référentiel dont la vitesse est proche de la lumière (voyageur de Langevin), et que la masse des objets tend à devenir infinie. Épargnez moi svp, le B-A-BA !
Vous bottez en touche ma question : je vous ai demandé pourquoi on remettrait en cause la théorie de la relativité, et non pas le fait de savoir si ces particules que l’on a mesurées doivent ou non respecter la théorie.
Peut-être que, à l’instar des interactions - des faibles et des fortes -, il existe des particules de masse faible et des particules de masse ’forte’ ? L’interaction gravitationnelle étant une interaction faible, peut-être ne concerne-t-elle que les particule de masse ’forte’.
Peut-être les neutrinos et les particules de masse quasi-nulle (*) échappent-ils à la théorie ? Si bien que la théorie n’est pas fausse mais ne serait qu’un cas particulier, tout comme v1+v2 =v3 (par simple addition) pour tout v << c !
Plus les instruments deviennent précis, et plus les théories sont
poussées dans leurs retranchements. Il faut faire la part des choses
entre ce que la découverte des neutrinos véloces remet en cause : d’un
coté les choses qui ne sont que confidentiellement connu par les
spécialistes du domaine ; de l’autre, d’une part, les choses que la
communauté scientifique non spécialiste connait.
(*) Les photons seraient à la limite, et peut-être un peu les deux : une fois ’lourdement massiques’, une fois ’légèrement-massiques’ : ce serait là leur spécificité. Et plutôt que de marquer une limite, ils marqueraient une frontière entre deux mondes. Il n’y a peut-être pas qu’une antimatière mais plusieurs ?