Bonjour mademoiselle (oui je tend le bâton...) ZenZoe.
Vous dites vrai, mon article est superflu. Mais je ne prétend pas représenter un genre, je ne m’érige pas en défenseur des droits de l’homme. Je peux donc perdre mon temps sur des sujets futiles, ce que les féministes engagées devraient, en tout bon sens, éviter.
Et vous avez tout-à-fait raison, un monde sans superflu serait bien morose.
Raison de plus pour garder cette spécificité galante, qui consiste à laisser aux femmes le choix de décider sous quel nom s’adresser à elles.
vous imaginez le temps et l’espace gagnés si l’on utilisait une seule formule ?
Je préfère perdre du temps et de l’argent pour décider comment m’adresser avec politesse, oui. Les femmes le méritent bien.
Pour en revenir aux formulaires administratifs, je trouve de toute façon qu’ils sont beaucoup trop intrusifs sans raison valable et que moins on en met, mieux c’est.
C’est juste, mais c’est les inconvénients de la bureaucratie centralisée. Ce n’est plus un combat féministe, mais un débat plus large. Il faudrait parler de l’état, du service public, de la régionalisation... J’ai moi aussi la flemme
Les Anglosaxons privilégient une troisième voie
Le fait que l’idée vienne des Anglosaxons (perfide Albion) suffit à la couvrir d’opprobre ! Blague à part, si vous voulez un terme féminin neutre, il en existe en français, sans qu’il soit nécessaire d’en inventer. Et même si l’on en inventait, qu’est-ce que ça changerait au véritable problème de fond ? Les individus doivent apprendre à se respecter. Si vous trouvez des imbéciles pour voir derrière « mademoiselle » un appel à la drague, vous en trouverez pour persévérer quel que soit le nouveau mot employé.