En ce qui me concerne, je vais mettre
un terme à mes interventions sur mon propre post, ce qui me permet
d’apporter ma conclusion
Le sionisme, malgré les mises en garde
de nombreux hommes politiques philosophes ou penseurs de l’époque de
sa gestation et à la première implantation d’un kibboutz a engendré
ce conflit. Toutes les explications, pour ou contre ce fait en
découlent.
Ces incursions, installations et enfin
création d’un Etat en terre étrangère était vouées à l’échec.
Les pays occidentaux en ont décidé autrement et ont admis dans
leurs rangs l’Etat juif d’Israël qui s’était autoproclamé.
Un pays neuf qui traîne derrière lui
un lourd fardeau, celui d’avoir érigé un Etat au détriment d’un
population autochtone, celle des fellahs, entre-autres, qui vivaient
là de père en fils depuis des siècles, cultivant leur champs
d’orangers.
Un pays, qui voit sa population plongée
dans la hantise de ce constat et la disparition de leur Etat, comme
le clament les intégristes musulmans et qui ne peut plus renier les
conditions de l’expulsion des Arabes en 1948. Une situation inverse
que leur promettaient mes sionistes Historiques. Encore une fois, je
propose aux lecteurs de taper « Deir Yassin sur internet »
L’éradication de cette hantise
israélienne passe par des réparations et exige une redéfinition
des frontières, un partage juste et serein. Pour les Palestiniens,
il s’agit par humanité d’accepter un Etat d’Israël même juif à
ses côtés.
Un retour à la résolution 181 dans
toutes ses applications serait une solution équitable, notamment en
ce qui concerne Jérusalem. Le retour ou l’indemnisation des réfugiés
et celui des colons juifs de Cisjordanie devront faire l’objet de
véritables négociations, c’est le rpix à payer. Il restera le
problème de la répartition de l’eau, un sujet crucial dont personne
ne parle.
En cas de refus où de
non-aboutissement des pourparlers, il ne reste qu’une solution,
(celle d’un Etat binational équivaudrait par la démographie à
rendre définitivement minoritaires les Juifs) le scénario
catastrophe : la remise à l’Etat d’Israël par L’AP
l’administration totale de la Cisjordanie. Ce qui devrait conduire
les dirigeants de Tel Aviv à moins d’arrogance.