A l’auteur,
J’ai compris au terme d’une reflexion parfois douloureuse, que la société occidentale est complaisante avec des cultures qui revendiquent ouvertement leur rejet des libertés individuelles. En tant qu’homosexuel, victime de ces sociétés arriérées qui nous poursuivent et nous tuent, je dois autoritairement payer des impôts qui seront redistribués pour nourrir ces malades mentaux conditionnés aux tabous sexuels des adeptes du sexe utilitaire, donc conditionnés à l’homophobie, qui un jour viendront me planter un couteau dans le dos mais néanmoins aujourd’hui récupérent avidement tout ce que ma communauté a apporté à la société, et surtout mon argent.
Depuis que j’ai compris je suis ultralibéral y compris économiquement car les deux choses sont en réalité intimement liées : soit on aime les hommes libres soit on veut les formater. Quel que soit le dogme caché derrière, la démarche en elle-même est infecte. Je suis contre toute forme de subvention à la procréation. Certes dans ces quartiers il y a aussi des homosexuels, cachés mais ils existent. Cependant ce ton sirupeux qu’on emploie pour ne pas heurter des personnes qui ont des comportements fascistes, sous prétexte qu’ils viennent d’ailleurs, est à terme plus criminel que d’oser leur dire ouvertement que leur antilibéralisme culturel ou religieux est un reliquat de barbarie.
Seule l’individuation renforce paradoxalement le collectif, car un individualiste libertarien conscient que la liberté qu’il s’offre, il la doit aussi aux autres (en vertu du pacte social), ouvre alors toutes ses oeillères et accepte un collectif pluriel. Sans individuation, sans individualisme, on n’est pas plus que des insectes, et tous les discours (souvent de gauche) censés nuancer cette évidence sont en réalité des apologies du fascisme.