Que penser de toute cette avalanche de fait-divers, semblant montré le gifleur dans son bon droit et sa dignité.
Faut-il réhabiliter donc la gifle, la fessée, en les dépénalisant, ou en faisant des instruments d’éducation, qui seraient exploitables et adaptées, au gré des circonstances....
C’est rouvrir à mon sens la boite de Pandore.
Un prof qui claque un élève, pour moi, c’est une faute professionnel.
Il faut savoir garder ses nerfs, comme on dit. Sinon, on change de métier.
Un coup, c’est un aveu d’échec, et le pire qui soit.
On ne peut mettre dénoncer la violence et s’en servir à ses propres fins.
Bien des adultes et des parents se sont fait traités de connard. Ont-ils pour autant cédé à leur impulsivité.
Une première claque, puis une deuxième,et ensuite....
Sur un gosse, votre femme, le voisin.
Ca ne peut mener qu’à une impasse, et une image dégradée auprès de ceux que l’on est là pour aider et enseigner.
Je ne suis pas angélique. Loin de là. voyez vous, je travaille en psy, et il m’est arrivé de me faire frapper par des malades. Certains par la suite se sont excusés. D’autres non. Leur irresponsabilité était loin pourtant d’être totale. La maladie n’excuse et ne justifie pas tout.
Je crois que répondre physiquement aurait été catastrophique. On ne s’en sort pas autrement qu’avec l’aide des autres et en travaillant le sens.
Enfant, j’ai été victime, dans plusieurs classes, et par plusieurs instits, de gifles et de coups de toutes sortes. Ce genre de pratique perverse était courante dans les années soixante, et j’ai gardé une amertume contre ces types qui usaient de leur pouvoir contre des enfants terrorisés.
En ce temps, ils bénéficiaient d’une totale impunité.
il ne serait pas venu à la plupart des parents de demander des comptes.
Les temps en changé me dites vous.
Et c’est tant mieux, même si cela n’est pas facile à assumer tous les jours, et nous demande encore plus de qualités, et d’être encore plus adulte