C’est l’histoire d’une gifle…
Alors que des associations pour l’enfance tentent d’interdire la gifle et la fessée, le procès de la gifle du maire de Cousolre s’ouvre aujourd’hui.
Durant l’été 2010, le petite village de Cousolre est la cible depuis plusieurs semaines d’actes de dégradations permanents, perpétrés par des petits groupes de jeunes : tags, fleurs arrachées, structures d’aires de jeux vandalisées… Le 26 août, le maire de Cousolre, Maurice Boisart se promène dans le village quand il croise un jeune garçon de 17 ans. Celui-ci tente d’escalader la grille de la Maison du patrimoine pour aller récupérer un ballon tombé dans le jardin. Maurice Boisart intervient alors : « Je lui ai dit : "Ecoute jeune homme, si tu veux récupérer ton ballon, tu vas chercher la clé de la grille que tu remettras ensuite à sa place". Sa réaction a été très hostile, il m’a dit que ce n’était pas moi qui allais l’empêcher de faire ce qu’il voulait. Il m’a insulté et menacé de mort. Je lui ai donc mis une claque, c’était plus fort que moi ».
Suite à cette altercation, le père de l’adolescent porte plainte contre le maire. Une tentative de médiation entre les deux parties est alors ouverte mais le maire la refuse très vite. Même si il regrette son geste, il affirme qu’il s’agissait de « légitime défense » et souhaite qu’un procès ait lieu : « Je veux qu’il soit puni, il faut que chacun assume ».
Plus d’un an après les évènements, le procès de cette gifle s’est ouvert devant le tribunal correctionnel d’Avesnes-sur-Helpe. Et c’est un maire affaibli qui s’est montré. Même si il a reçu le soutien de nombreux de ses administrés et d’autres élus, il affirme que peu de personne le reconnaissent aujourd’hui tant ses cheveux se sont blanchis à cause du stress. En deux mois, il atteste, photos à l’appui, que ses cheveux gris sont tous devenus blancs. Celui-ci ayant, en plus, été à nouveau menacé pendant l’été 2011 par le même adolescent, qui devrait lui aussi comparaitre devant le tribunal pour dégradations et insultes.
Le maire continue d’assumer son geste : « J’ai agi comme l’aurait fait un père que son fils aurait insulté. Si j’avais reculé, le jeune aurait gagné, et fait le malin devant ses copains. Ce n’est pas une question d’orgueil : à travers moi, c’était ma fonction qui était dégradée. Et c’est la seule claque que j’ai donnée de ma vie. »
On ne peut pas augurer de la décision que va rendre le tribunal, mais on peut rappeler que ce n’est pas le premier procès du genre qui s’ouvre. On peut se souvenir du procès du professeur José Laboureur qui avait giflé un de ses élèves qui le traitait de connard en classe. Celui-ci avait lui aussi refusé le plaider-coupable et demandé un procès, fort de la mobilisation de nombreux autres professeurs en sa faveur.
Il y a aussi la gifle qu’avait reçu François-Marie Banier d’un SDF alors qu’il le prenait en photo sans son autorisation et qu’il l’insultait d’un beau « Ta gueule clochard » selon l’accusé, qui a alors eu « un geste réflexe ». Le photographe avait alors porté plainte pour "violences volontaires" avant de se retirer.
Il y a encore l’histoire ce père italien en vacances à Stochholm qui a giflé son fils alors que celui-ci faisait un caprice devant un restaurant. Alertée par les passants, la police l’arrête quelques minutes plus tard. L’homme attend aujourd’hui son procès, à l’ambassade d’Italie, pour violences sur mineurs.
Et pour finir, la claque de François Bayrou, alors en déplacement pour la campagne présidentielle de 2002. Tandis qu’il parle avec des gens autour de lui, ils se retournent brusquement et gifle un enfant qu’il accuse de lui faire les poches. Mais cet évènement n’ira pas plus loin.
La gifle est aujourd’hui encore beaucoup utilisée dans l’éducation des enfants mais elle est aussi considérée comme une violence envers autrui ou comme un châtiment corporel. Son utilisation risque en tout cas de faire encore beaucoup de bruit…
103 réactions à cet article
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Que penser de toute cette avalanche de fait-divers, semblant montré le gifleur dans son bon droit et sa dignité.
Faut-il réhabiliter donc la gifle, la fessée, en les dépénalisant, ou en faisant des instruments d’éducation, qui seraient exploitables et adaptées, au gré des circonstances....
C’est rouvrir à mon sens la boite de Pandore.
Un prof qui claque un élève, pour moi, c’est une faute professionnel.
Il faut savoir garder ses nerfs, comme on dit. Sinon, on change de métier.
Un coup, c’est un aveu d’échec, et le pire qui soit.
On ne peut mettre dénoncer la violence et s’en servir à ses propres fins.
Bien des adultes et des parents se sont fait traités de connard. Ont-ils pour autant cédé à leur impulsivité.
Une première claque, puis une deuxième,et ensuite....
Sur un gosse, votre femme, le voisin.
Ca ne peut mener qu’à une impasse, et une image dégradée auprès de ceux que l’on est là pour aider et enseigner.
Je ne suis pas angélique. Loin de là. voyez vous, je travaille en psy, et il m’est arrivé de me faire frapper par des malades. Certains par la suite se sont excusés. D’autres non. Leur irresponsabilité était loin pourtant d’être totale. La maladie n’excuse et ne justifie pas tout.
Je crois que répondre physiquement aurait été catastrophique. On ne s’en sort pas autrement qu’avec l’aide des autres et en travaillant le sens.
Enfant, j’ai été victime, dans plusieurs classes, et par plusieurs instits, de gifles et de coups de toutes sortes. Ce genre de pratique perverse était courante dans les années soixante, et j’ai gardé une amertume contre ces types qui usaient de leur pouvoir contre des enfants terrorisés.
En ce temps, ils bénéficiaient d’une totale impunité.
il ne serait pas venu à la plupart des parents de demander des comptes.
Les temps en changé me dites vous.
Et c’est tant mieux, même si cela n’est pas facile à assumer tous les jours, et nous demande encore plus de qualités, et d’être encore plus adulte-
« Un prof qui claque un élève, pour moi, c’est une faute professionnel. Il faut savoir garder ses nerfs, comme on dit. Sinon, on change de métier. Un coup, c’est un aveu d’échec, et le pire qui soit. »
Vous confondez de toute évidence, la violence avec l’usage de la force. La violence, c’est sous le coup de la colère, de la haine, la peur, etc., c’est une réaction vive et disproportionnée par rapport à ce qui l’a déclenchée et de fait non légitime. L’usage de la force, c’est beaucoup plus mesuré, fait sans haine, pas sous le coup de l’émotion et de façon légitime.
Pour la violence, je suis d’accord, c’est grave. Une baffe, ça ne l’est pas si elle est 1/ légitime 2/ sans haine, ni peur, etc. c’est-à-dire pas sous le coup de l’émotion parce que le risque est de se laisser déborder par ses émotions et d’abuser, rompant le principe 1/ de la légitimité.
La gifle ou « le coup de pied au cul », c’est éducatif, la violence et la haine beaucoup moins. Une gifle, n’est pas obligatoirement violente.
Je vous accorde que la frontière entre « violence » et « usage de la force » est ténue et qu’il est facile de déborder ou de se laisser déborder si on n’a pas une certaine maîtrise de ses émotions. La maîtrise de ses émotions (à divers degrés en tout cas), ça fait partie de l’état adulte et des adultes, il y en a de moins en moins, c’est vrai.
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tikomir
Vous vantez la maîtrise des émotions, mais n’hésitez par à soutenir le « pétage de plomb ». Dire qu’une gifle ou un coup serait légitime et même pédagogique, c’est faire un écart de pensée assez prodigieux.
« La gifle ou « le coup de pied au cul », c’est éducatif, la violence et la haine beaucoup moins. Une gifle, n’est pas obligatoirement violente. »
Un exemple de sophisme et de parti pris disant que la violence est justifiable quand les adultes l’appliquent, et condamnable quand elle vient des enfants ; inutile de dire qu’en dehors de l’intérêt immédiat ou l’adulte passe ses nerfs, l’image envoyée aux autres est désastreuse et contre performante.
La même logique brouillée, appliquée à une autre échelle, par l’armée israélienne face aux palestiniens a mené à l’opération « plomb durci » de sinistre mémoire.
La violence amène la violence, un vieil axiome biblique dont on se surprend à devoir ramener la pertinence, à une époque où soit disant nos profs n’ont jamais été autant été formé.
Si il y a déficit de formation, et c’est un fait, une gifle peut être révélatrice d’un problème de dépassement, d’overdose, de manque de contrôle, alors c’est une aide en ce sens qu’il faut revendiquer, pas le retour à des méthodes archaïques, dont on sait bien où elles nous amèneront.
Car la violence est un tout. Elle s’exerce avant tout contre les plus faibles, les victimes de la crise et de leur condition. Envers les femmes aussi. Quelqu’un qui commence à frapper un gamin en classe soyez en sûr, trouvera une légitimité pour exercer sa violence ailleurs.
« Alors il ne faudrait ne rien faire, se faire insulter ! »
J’entend déjà les commentaires…..
La place est trop limitée. Il n’est jamais facile de vouloir prendre le parti de la réflexion, de la nuance. On préfère les solutions faciles, qui semblent naturelles et éprouvées…
.Est-ce ça, précisément, d’être adulte.
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« Vous vantez la maîtrise des émotions, mais n’hésitez par à soutenir le « pétage de plomb ». »
Non, pas du tout, heureusement que je ne soutiens pas ça... Au vu du reste de votre commentaire, vous persistez à confondre violence et usage de la force qui sont deux choses bien distinctes.
Ensuite vous passez du contexte de la gifle, à l’armée israélienne et aux palestiniens, puis les pauvres, la crise... C’est du grand n’importe quoi. Que répondre à une phrase qui n’a pas de sens dans le contexte ? Si je vous dis « choucroute », vous dites quoi ? Et si on jouait au Kamoulox pour voir ?
« Quelqu’un qui commence à frapper un gamin en classe soyez en sûr, trouvera une légitimité pour exercer sa violence ailleurs. »
Personne ne dit qu’il faut aller démolir un jeune, le tabasser pour se soulager. Vous avez vraiment perdu la notion de violence et le sens même du mot. Confondre une gifle et une grosse raclée genre tabassage option acharnement sur la personne, c’est encore n’importe quoi.
A partir du moment où vous ne comprenez plus les mots comme ils sont définis dans le dictionnaire (comme l’exemple ici avec le mot « violence »), vous ne parlez même plus le Français et ce n’est donc pas possible que nous ayons une véritable communication vous et moi. Pour communiquer, il faut avoir les mêmes mots, mais aussi que ces mots aient le même sens pour tout le monde (d’où l’intérêt du dictionnaire, celui de l’Académie Française est bien et fait référence, je vous le recommande)... Sinon, ce n’est même pas la peine d’essayer de discuter.
C’est très mignon d’adapter le sens des mots pour servir ses idéologies, nourrir ses peurs, ses angoisses, sa propre haine et ses vieilles blessures peut-être causées dans votre jeunesse par vos professeurs à l’école par exemple ou par vous même en refusant de vous regarder. Mais sincèrement, on ne construit pas ses raisonnements sur ce genre de bases que sont les peurs, la haine, l’émotivité, les blessures, etc.
Je vous invite donc à ouvrir un dictionnaire, à recontextualiser votre propos dans ce contexte de gifle éducative (donc pas d’histoires d’iraël, etc.), à abandonner votre émotivité et vos blessures (au moins à les mettre de côté). Ensuite, nous pourrons avoir un dialogue construit autant que constructif.
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Marc Gelone
Je viens de lire ce commentaire assez con, je dois dire, une sorte de plaidoyer de défense de cet instituteur qui me claquait en toute impunité.
Je vous cite :
" Mais pas terrorisé, tout de même, en ce qui vous concerne, au point de vous dissuader de faire ce qu’il fallait pour s’en prendre une, comme on peut voir les choses.Je n’avais pas encore vu d’avocat défendant un client sans connaitre l’affaire. C’est fait. On en apprend tous les jours.
je vais donc raconter un peu cette violence ordinaire.
Cette instituteur, apprécié des parents et qu’il était impossible de critiquer, basait sa méthode pédagogique sur les coups.
Quotidienne.
Mon pire souvenir
Deux fois par semaine, nous avions orthographe. Le matin, c’était en CM2, dictée.
Le programme de l’après midi, c’était sa correction.....Le midi, impossible de manger.
Car la correction, c’était dans les deux sens du mot.
L’instit, monsieur C... dont je n’oublierais cependant jamais le nom, épelait mot à mot la dictée. En ce temps là, c’était un exercice difficile, dont je crois bien qu’un candidat au bac actuel ne sortirait pas à moins de vingt fautes....Participes, pièges, futur antérieur.....Il était hors de question pour nous d’avoir cinq fautes, ce qui voulait dire zéro, et une sanction exemplaire....
A chaque mot épelé, les enfants le nez sur leur dictée, visualisait leur texte et comparait à celui écrit maintenant au tableau.
Monsieur C...supervisant étroitement en passant dans les rangées, demandait aux élèves ayant fait une erreur de lever le doigt.
il y avait deux sortes de fautes : Celles qui étaient excusables ( règle non encore apprise, exception et curiosité orthographique)
Et puis les fautes inexcusables. là, c’était la baffe, et pas une petite, croyez moi. Mais une retentissante qui vous soulevait pratiquement de terre.
Je vous laisse imaginer la terreur de ces pauvres gamins, anticipant leur peine à venir, se tassant sur leur siège dans un silence de mort.Je ne crois pas qu’il y ait un film d’horreur capable de rendre ça. ( vous comprendrez donc que vos mots un peu légers m’aient blessé, mais par chance sans doute avez vous échappé à un de ces bourreaux !)
Un enseignement : La violence n’est pas seulement dans le coup, mais aussi dans son attente. Ce qui, il est vrai mineure celle qui s’exécute spontanément. Mais que je me refuse cependant bien sûr à la légitimer.Un mot de remerciement maintenant pour tous ces profs résilients, admirables, partisans d’autres méthodes, qui m’ont redonné gout à la lecture, à l’étude, et même à l’orthographe. ( bien que j’ai du faire encore bien des fautes)
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"La même logique brouillée, appliquée à une autre échelle, par l’armée israélienne face aux palestiniens a mené à l’opération « plomb durci » de sinistre mémoire.«
D’un fait divers insignifiant en arriver à glisser Israël et la Palestine, je trouve ça fort de café. On ne peu pas mettre tout sur le même plan. La logique n’est pas brouillée, c’est tout simplement incomparable.
»La violence amène la violence, un vieil axiome biblique dont on se surprend à devoir ramener la pertinence, à une époque où soit disant nos profs n’ont jamais été autant été formé.«
Une gifle, est-ce une acte de violence ? Une insulte gratuite ou non est-elle de la violence ? Quand commence la »violence« ? Qui a cherché la confrontation ?
Un garçon de 17 ans, presque un homme, cherche la confrontation, il l’a trouve un point c’est tout. Nul part il est question de légitimer de la »violence« des adultes sur les gamins, faut arrêter d’amalgamer. Si le garçon ne le sait pas, c’est qu’il est con ou que son père ne lui a rien appris et par extension un con.
Si je sort de chez moi et que dans la rue je commence à balancer quelques »fils de pute« au hasard, nul doute qu’il va y avoir quelques passages »mes mains ont la parole" agrémentés de tarte aux doigts. C’est logique.
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Les têtes de mort, les têtes de bourreaux qui vous expliquent qu’ils ne faut pas confondre comme questionnement philosophique une petite gifle avec une grande claque, ça me fait doucement rigoler.
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@velosolex
Si votre témoignage ici est exact, vous parlez de violence et non d’usage de la force en ce sens que ce n’était pas légitime en ce sens que la gifle n’était pas une réaction proportionnée par rapport à la faute.
Vous prenez appui de votre mauvaise expérience pour justifier votre raisonnement et généraliser. Raisonnement construit sur une blessure, de la rancœur et de la peur... Dommage.
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Ah oui, le drapeau pirate comme avatar, donc tête de mort, donc bourreau, donc partisan de la violence et sans doute fasciste réclamant le retour de l’ordre dur ... C’est finement insinué.
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Apprendre n’a jamais été un plaisir et ne le sera jamais
Étudier est une contrainte pénible pour un gamin, mais indispensable
On m’a forcé à apprendre à lire à 4ans et on a eu raisonLa pédagogie ludique c’est de la connerie, si je maîtrise le français et si j’ai pu étudier c’est par la contrainte
Je préférais jouer et même maintenant je préfère me distraire que travaillerQuant aux conneries tout gamin doit en faire pour affirmer sa personnalité, mais il doit être sanctionné et quelquefois corrigé physiquement quand il dépasse les bornes c’est le seul moyen d’en faire un adulte et aussi un rebelle éclairé qui sait pourquoi il se révolte
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Cher Vélosolex,
Votre combat est peine perdue pour bon nombre d’agoravoxiens, car ici, il y a une majorité de vrais hommes qui s’exprime, pas des lopettes, ni des tapettes, des gars qui en ont ... surtout reçu..., des qui savent donc de quoi ils parlent.Bien évidement, ce sont surtout des qui ont du mal à se voir comme des victimes, des qui ont du mal à dégrader l’image de leurs parents, des qui ne sont pas parvenus à s’émanciper. Mais il faut se montrer clément à leur égard, ce sont pour la plupart, je le répète, d’abord des victimes. Il faut également se montrer patient, tout cela n’est qu’une question d’évolution des sociétés. Ramsès II n’ a-t-il pas eu des enfants avec au moins deux de ses filles...Même si le chemin semble encore long, je ne doute pas une seconde que dans quelques générations la violence faite aux enfants suscitera la même indignation que l’esclavage aujourd’hui pour bon nombre d’entre nous.Je sens que je vais me faire corriger et qu’une pluie de moinssage ne va par tarder à s’abatte sur ce commentaire... mais je l’aurai surement bien cherché... -
Mouais, à travers ces haines anti-gifles professées par des âmes bien pensantes au nom d’un soi-disant respect de l’enfant, se joue en fait le minage de l’autorité parentale mise en place depuis de nombreuses années déjà de façon systématique afin que nos chers bambins soient des proies faciles du système marchand et de bons consommateurs manipulables à merci.
Il ne s’agit de rien d’autre que du diviser pour mieux régner. La claque ou fessée est l’arme de dissuasion que l’on utilise une fois ou deux quand c’est nécessaire et que l’on n’utilise JAMAIS plus par la suite car le môme sait à quoi s’en tenir.Je n’aurai qu’une phrase pour finir : Parents, reprenez-vous en main !-
De l« Ecossaise...
Hélas, les »bien-pensants" sont la plupart du temps des mal-faisants....
Micka FRENCH sur le Web
http://mickafrench.unblog.fr -
Désolant de pourrir ainsi la vie de ce maire, qui n’a fait que corriger un malotru.
On marche sur la tête !Et pendant ce temps, mes tribunaux sont engorgés, et les vrais délinquants sont dans la nature.-
Constant danslayreur 5 octobre 2011 13:19« Et pendant ce temps, mes tribunaux sont engorgés »
Comme j’exclue que vous soyez le garde des sceaux, il ne reste plus qu’une seule possibilité : Nicolas sors de Cathy immédiatement... Et marié en plus ! -
Bonjour à tous,
J’aime bien « ces haines anti-gifles ». A rapprocher des oxymores célèbres comme la lime à épaissir ou la cigarette anticancéreuse.
Bien sûr, un maître est difficile à défendre s’il a giflé un enfant.
De toutes façon, frapper un enfant n’est pas une solution car c’est tout simplement administrer la loi du plus fort.
Il y a TOUJOURS d’autres solutions. Cela s’apprend.
Hémorroïdes ? Vite, Marine
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De toutes façon, frapper un enfant n’est pas une solution car c’est tout simplement administrer la loi du plus fort.
Il n’y a pas besoin d’être plus fort que quelqu’un pour lui donner une gifle.
La gifle est surtout un acte humiliant pour celui qui la reçoit. Ca picote les joues, mais on se sent surtout très con car on se trouve désemparé. -
« Il n’y a pas besoin d’être plus fort que quelqu’un pour lui donner une gifle. »
Oui, une femme même menue peut, sans trop de risque, gifler un homme même costaud .Cela dit, sanctionner n’est pas forcément humilier...
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Putain, quand je lis ça :
’’ ... Sa réaction a été très hostile, il m’a dit que ce n’était pas moi qui allais l’empêcher de faire ce qu’il voulait. Il m’a insulté et menacé de mort. Je lui ai donc mis une claque, c’était plus fort que moi ».
Suite à cette altercation, le père de l’adolescent porte plainte contre le maire. ...’’
Je me demande dans quel monde je vis ! Alors un branlotin de 17 piges menace un adulte de mort, un adulte qui de plus est maire, et donc détenteur d’un pouvoir de police de part sa fonction, et CE CONNARD DE PERE VA PORTER PLAINTE !!!!!
Ce père est un idiot fini. D’ailleurs le comportement de son crétin de fils est parfaitement révélateur du ratage éducatif dont il est le fruit. C’est ce que l’on nomme faire de son gamin un enfant roi ! Et bien c’est réussi ...
Franchement le gamin méritait sa baffe et le père aurait dû s’en prendre une aussi, histoire de se réveiller ! En ce qui me concerne, si mon gosse venait à se comporter ainsi, je lui en mettrait une de baffe et je l’emmènerais par la peau du cou s’excuser vite fait. Il serait ensuite privé de sortie pour un petit bout de temps puisqu’il est manifestement incapable de se comporter correctement à l’extérieur.
Razzara
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Il faut rétablir l’éducation civique.
C’est quand même pas la peine de mort !Au moins ce petit con saurait pourquoi il s’en ai ramassé une... à défaut du père.
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A Marc Gelone,
Suppose que tu enseignes dans un collège en milieu difficile (population défavorisée, taux de chômage élevé, etc.).
Essaie de mettre une baffe à un élève de 4ème.Tu verras vite que pour l’autorité il faut trouver d’autres trucs !
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accepter une plainte aussi debile, faut le faire
par contre, d’autre plainte sont refuser comme pour le vol de numero de CB-
Les bien-pensants ont encore frappé. (^^)
Le problème est qu’une fois de plus, on laisse des incapables nous dire quoi faire et influencer notre comportement, ajoutant que si nous ne faisons pas ce qu’ils disent, nous ne sommes que des nazis.Le pire, c’est que pas mal de pédagogues n’ont eu eux-même jamais d’enfants. Et ils se permettent de donner des leçons aux autres.Une gifle de temps à autre, le plus rarement possible tout de même, n’a jamais fait de mal. C’est une façon claire et précise de dire et de châtier un dépassement outrancier et grave des limites imposées.Je vois parmi des proches les limites de l’absence de contraintes parentales : des gosses pourris-gâtés dès leurs 10 ans, qui estiment que TOUT leur est dû.Le résultat est qu’ils n’acquièrent pas la véritable valeur de l’argent et de leurs possessions.Sans parler de leur comportement social.La seule consolation, c’est de voir le mur de parpaing qu’ils se prennent dans la gueule le jour ou ils sont obligés de commencer à gagner leur vie. Vu qu’en général ils ont foiré leurs études, ils sont partis pour une vie de SMIC et de RSA.Et non, je ne les plaindrai pas !-
Bonjour
Comme a bien dit Pierre Hillard, à propos de cette époque et les divers « faits divers » :
On vit une époque où le détail devient élément central et où l’élément central devient détail voire même est évacue, c’est le monde à l’inverse.
mais sinon tout va très bien Madame la Marquise....
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Merde ! Il faut admettre qu’il a des gamins qui sont une tête à claque et que même les plus beaux discours du monde, n’ont aucun impacte positif sur eux. Ce sont des enfants sans aucun repaire ni respect pour autrui. A force de les protéger, on en fait des monstres égoïstes !
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Voila ce qui arrive lorsqu’on laisse la lobotomie gagner du terrain !
Une claque, celle qui est construite, en gros celle qui signifie que la une limite de trop à été dépassé est un ACTE ÉDUCATIF. Ce depuis la nuit des temps et jusqu’a il y à encore peu de temps.Maintenant, la PÉNALISATION de cette même claque, est me semble il plus liée à l’appât du gain qu’à autre chose. Il y aura toujours des dommages et intérêts à récup qqpart !Alors à force d’avoir encouragé une société de FRIC (et pour le riche et pour le pauvre) on en paye aujourd’hui l’absurdité !Qu’y faire ? Malheureusement plus grand chose, car du bas au sommet de l’échelle, le mot LIMITE plus rien ne signifie.....Triste monde !-
Il y a gifle et gifle.
Si on commence à l’admettre comme une pratique banale, alors les policiers pourront aussi vous en foutre plein la gueule en toute impunité sous prétexte qu’une bonne baffe ne fait pas de mal et que vous l’avez cherchée en parlant trop fort. Ou placer la limite ?Sur le principe, ce maire n’aurait pas du gifler ce jeune con. Un prof non plus ne doit pas gifler son élève. Ni un père son enfant.MAIS il y a des cas singuliers, des situations d’exception qu’il faut reconnaître comme telles. Et je pense que l’on peut dire cela de toute violence. Un coup de poing dans la gueule ne peut pas être une pratique légalisée, mais dans certains cas très exceptionnels il se peut que ce soit la seule solution ou la plus efficace.La question cruciale est : de quelle manière la violence peut-elle stopper la violence plutôt que provoquer une montée de la violence et l’enfermement dans un cercle vicieux ? Il n’y a pas de réponse facile et définitive à cette question. Il faut y répondre au cas par cas.Dans le cas présent, le fait que les choses aillent si loin est l’indice d’une société en décomposition. Dans un village, le bon sens des habitants, de l’entourage du maire et de la famille du jeune devrait suffire pour calmer ce débordement. Mais quand le bon sens et le lien social sont absents, alors on entre dans les méandres d’une administration qui ne pourra jamais remplacer une saine communauté d’intelligence locale.Ce maire est probablement un brave homme et pas un « cogneur » incontrôlable. De son côté, le jeune a le sentiment d’avoir été humilié par cette baffe. Et si chacun adoptait le point de vue de l’autre ?-
@l’auteur
Cest bête mais vous avez oublié de nous donner la version de la victime dans cette histoire, vous nous donnez seulement celle de l’agresseur. Parce que, je vous le rappelle, il y a des lois dans ce pays, dont celle qui interdit de frapper son prochain. Les délinquants ont toujours de bonnes raisons pour justifier leur actes délictuels, il faut laisser la police puis la justice faire le tri.-
Oh qu’il est laid ce troll...
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Jimmy,
Entièrement d’accord avec vous. Le postulat de départ est déjà faussé, dans le sens où l’auteur de l’article reconnait pour valide uniquement la parole de l’adulte, par ailleurs accusé.
C’est un mécanisme de défense habituel des frappeurs, de justifier les coups qu’ils donnent par une argumentation qui semble les justifier.
Bon, finalement, l’évocation de la loi est encore la meilleure chose à faire. Sinon, on referait encore ce fameux débat, pour ou contre la peine de mort. -
Bon
Il y a gifle et gifle
Ca plane pas bien haut tout ça.
Pour la tête de troll vous avez raison.
Parfois on a comme l’impression d’être en mauvaise compagnie.
Une allure de bas du front. -
« Bon
Il y a gifle et gifle
Ca plane pas bien haut tout ça »Quoi quoi ? T’en veux une aussi, toi ? Descends de ton solex, je vais te montrer à quelle hauteur ça plane et comment ça atterrit ! -
Voilà le vrai visage de l’artiste !
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Vous parlez de l’affaire José Laboureur, ce prof qui avait gifflé un élève pour s’être fait traité de connard, et vous semblez justifier sa conduite.
Les faits sont un peu plus à nuancer ! Rappelons l’histoire qui vaut mieux que par cette présentation un peu « parti pris » par cet extrait de l’article du point, journal pas particulièrement à gauche :
" Le lundi 28 janvier à 9 h 10, au collège Gilles-de-Chin de Berlaimont, dans le Nord, José Laboureur, professeur de technologie de 49 ans, demande à ses élèves de la 6e 3 de remettre en place les tables qui ont été déplacées pour une séance de travaux pratiques. Alexandre est trop lent au goût du professeur, qui lui fait une remarque puis, jugeant qu’elle est restée vaine, jette à terre les affaires du garçon d’un revers du bras.
« Pourquoi avez-vous fait cela ? » demande l’élève sans insolence. « Ramasse tes affaires », lui intime l’enseignant. Alexandre exhale alors son désaccord dans un soupir bruyant.
C’en est trop pour José Laboureur : il soulève l’enfant de terre et le plaque contre le mur.
« Connard », murmure Alexandre. Alors la gifle part. L’homme en colère emmène l’élève dans une salle voisine pour lui faire rédiger une lettre d’excuses et, de retour dans sa classe, décrète l’incident clos.
Ultime précaution : il recommande aux enfants de garder le silence. "Sans commentaire.
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Et quand l’Etat désarme les parents pour ensuite les tenir pour responsables des dérives de leurs enfants, on a atteint le paroxysme de la provocation.
Interdit de gifler le gosse mais s’il se conduit en voyou, on vous retire les allocs.
S’il se conduit en voyou, interdit de le gifler.
Et le père de ce petit crétin a compris : il porte plainte.
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La gifle, c’est toujours un peu blessant. Par contre je suis pour rétablir le coup de pied au cul
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Les bien-pensants mettent sur le même plan une gifle et les sévices graves sur enfants
brûler la main d’un gosse au fer à repasser parce qu’il a cassé une assiette n’a rien à voir avec une paire de baffe donnée par un parent, un enseignant ou un adulte à un gamin ou à un jeune
Mais quand on met dans le même sac des fautes lourdes une main au cul et un viol collectif on est en plein délire-
C’est bien ce que je disais, il y a gifle et gifle. Et la gifle avec un fer à repasser à la main, ça doit faire mal, surtout si le fer et chaud.
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Bon, un dernier mot avant de ne plus revenir à cet article.
Ma sensibilité particulière est due au fait que je travaille en psychiatrie, et que je rencontre des enfants ayant connu des faits graves de maltraitance avérée ( sévices et coups sous tout un tas de formes amenant des névroses, déficits,et stress émotionnel parfois à vie....)
Et ce n’est malheureusement pas si exceptionnel que ça.
C’est pour ça que je suis assez entier quand à la prescription de toute violence.
Tout message de tolérance serait analysé par les gens à problème comme un signe d’encouragement.
Je ne fais pas l’amalgame cependant entre un parent qui envoie une tape à un gamin, surtout quand ils sont petits, et les coups quand ils deviennent généralisés.
(il m’est arrivé moi-même d’envoyer au moins deux ou trois claques à chacun de mes gamins. J’éviterais de dire pourtant que j’avais raison, mais que j’avais sans doute était poussé à bout, et que tout est question de circonstance, de fatigue.....
Mais la loi a besoin de repère, pas d’indice suggestif, porte ouverte à toutes les interprétations.
Les coups restent pour moi un toujours un aveu d’échec, la marque des faibles.
Ca ne veut pas dire que je suis naïf, et ignore les problèmes liés à l’éducation et à l’enseignement aujourd’hui.
Retourner au passé serait la pire solution, tout comme rétablir par ailleurs par ex la peine de mort pour palier aux problèmes de délinquance. Les problèmes sont structurels à cette société incapable de trouver du sens, de hiérarchiser des valeurs, et de dresser des interdits. En ce sens je suis d’accord avec beaucoup d’internautes, pas sur les solutions.
Prenons nous en à nos enfants, ça rendra service au gouvernement qui cherche des boucs émissaires et des justiciers.-
Sans rancune aucune, je suis d’accord avec vous.
Au plaisir de lire vos interventions.
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Je suis d’accord aussi avec le Solex, même si je plaisante par ailleurs. L’ensemble des commentaires est parti un peu rapidement sur la pente « On peut même pu baffer un vaurien, les bonnes valeurs se perdent ». Ce n’est effectivement pas si simple, et dans le principe, un coup sur le visage est une agression physique.
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« Mais la loi a besoin de repère, pas d’indice suggestif, porte ouverte à toutes les interprétations. »
Mais tout n’a pas a être « judiciarisé » non plus. Envoyer quelqu’un au tribunal pour une gifle, c’est déjà une violence car c’est une réponse non proportionnée et non légitime par rapport à l’acte d’une simple gifle.
Moins il y a besoin de lois, mieux c’est. Par contre, plus les gens sont individualistes et plus il y a besoin de lois.
Conclusion : on est dans la m...
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Unghmar
entre gens civilisés,, on arrive toujours à s’entendre
Tout est question de malentendus à résoudre !
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Il me semble qu’en psychiatrie la limite extrême ce nomme chambre d’isolement, ou peut être aujourd’hui « ajustement de traitement » Pensez vous que sans cet outil ou limite une structure avec autant de personnes en souffrance pourrait fonctionner.
A mon sens sortir l’arme lourde (la plainte) pour une claque engendre une surenchère sans fin et sans aucune limite. Beaucoup de gamins seraient bien mieux portant si justement un ou deux coups de pied aux fesses ils avaient pris. (Préfère aussi le pied aux fesses à la gifle) -
Je vous ferai remarquer c’est moi qui ai l’avatar le mieux adapté pour mettre tout le monde d’accord question gifle et manchette. Y’a un sauvageon à calmer dans la salle ?
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Gaspard, j’ai lu précédemment certaines de vos interventions qui m’en semblées judicieuses, dans d’autres articles, et je me demande si vous ne faites pas un peu dans la provocation ?
Je suis moi-même un peu remonté et extrémiste, mais je ne peux vraiment pas supporter un gamin qui se fait démonté.
Moi j’en suis là, pas à la simple petite claque. -
Velosolex, il m’arrive de traiter le sujet avec un peu de distance humoristique, voire de provocation.
Je n’ai pas assez d’information sur cette affaire pour qu’elle m’inspire un ton grave. Je suppose que la gifle dont on parle ici est une gifle humiliante et pas un coup à démonter la mâchoire. De plus, ce n’est pas une gifle donnée à un enfant, le gars a 17 ans.En ce qui concerne les coups sur les enfants, ma position est claire : frapper un enfant c’est lui apprendre que taper sur un plus petit que soi est une solution, donc c’est un entraînement à la violence et à la barbarie. -
Gaffe, voilà Gaspard !
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« Mais tout n’a pas a être »judiciarisé« non plus. »
Oui, je suis d’accord aussi avec ça. Notre société est entrée dans une sorte de démesure.-
Tout à fait d’accord avec vous. Un procès me parait mélodramatique.
Et préjudiciable, dans le sens qu’elle impose une rigidité et un cadre démesurée à une affaire assez anodine.
Les conséquences en sont assez désastreuses ( victimisation du gamin, ce qui ne lui rendra pas forcément service et risque de le nuire en l’ostracisant.
Un simple rappel des règles de la loi auraient été plus adapté, concernant les deux parties. -
Tall 5 octobre 2011 18:47Outre le fait qu’il y a d’autres modes de sanctions que la violence physique, c’est surtout la légitimité morale de la sanction qui est importante pour qu’elle produise un effet durable et constructif.
Si des sanctions ressenties comme injustes se répètent trop fréquemment, l’autorité perd sa légitimité morale, et l’enfant pourrait devenir + tard un rebelle particulièrement coriace.Je parle en connaissance de cause car j’ai eu des parents de merde. Et c’est finalement l’autorité de l’état de droit, ressentie comme moins injuste ( ya des failles ) que j’ai apprise à respecter à peu près correctement-
Voici trois arguments contre les voies de fait :
- Le législateur ne peut pas demander au juge de fixer la limite entre la petite claque et la gifle violente. Pour qualifier une infraction, il faut que la loi soit aussi précise que possible.
- Quand un parent commence à gifler un enfant, il franchit un pas, et souvent il continuera.
- Dans une petite classe, on voit très bien les enfants qui, au premier jour, ont peur quand le maître s’approche (typiquement, ils se protègent la tête avec leurs bras). Cela indique clairement que dans leur foyer la loi qui prévaut est celle du plus fort. L’école doit évidemment montrer autre chose aux enfants. Quel crédit aurait un maître qui frapperait les enfants, mais punirait ceux qui auraient le même comportement vis à vis de leurs camarades ?Mon propos n’est pas de fustiger ni culpabiliser les parents qui ont parfois la main un peu leste.
Mais l’état des connaissances en pédagogie (matière que j’ai étudiée et enseignée) montre qu’au mieux la punition physique est strictement inutile, au pire elle crée des situations récurrentes avec sentiments de culpabilité apportant une souffrance à l’adulte comme à l’enfant.Bonne soirée à tous, y compris aux filles de Garches et aux enfants de Puteaux.
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On peut dire ce que l’on veut à propos du recours à la violence contre un enfant, il n’en reste pas moins que les forces en présence ne sont pas égales et que de frapper un enfant est toujours un échec, parce qu’un adulte a d’autres moyens à sa disposition avant d’en arriver là.
Il y a aussi une espèce d’acceptation que de frapper un enfant envoie un message qui fait qu’il ne recommencera pas. Mais pour ceux qui ne comprennent pas ou qui ne veulent pas comprendre ce message, quelle est l’étape suivante ? Frapper plus fort, ou frapper plus souvent ?-
Tall 5 octobre 2011 21:29Dans mon cas, mes géniteurs imbéciles ont utilisé des méthodes violentes + sophistiquées : après l’échec des gifles normales ( vu leur récurrence aussi injustifiée qu’incompréhensible ), ont suivi alors les gifles à main légèrement bombée sur l’oreille, ce qui faisait siffler le tympan pendant de longues minutes. J’ai failli en garder quelques séquelles auditives.
Ensuite, il y a eu la « noyade » sous le robinet d’eau froide avec le gant de toilette trempé sur la bouche pour faire suffoquer. Très efficace pour calmer les colères.Tout ça s’est arrêté vers l’âge de 10 ans, quand je devenais assez grand que pour résister physiquement à ma mère qui n’était pas grande. Ils n’ont jamais utilisé de ceinture ou de bâton ou des choses comme ça.Inutile de vous dire que ces 2 imbéciles n’y ont rien gagné de toute leur vie.Une des conséquences sur ma personnalité adulte, c’est mon hyper-réactivité à la violence physique. Pour une gifle, le tarif : c’est 6 mois d’hôpital. Pour un coup de poing, c’est le cimetière.En clair : on ne me touche pas. Et afin d’éviter de passer ma vie en prison pour chaque con qui passerait par là, j’ai appris des méthodes de dissuasion très efficaces. Je peux coller la diarhée à n’importe qui en 30 secondes, car il y a des accents de sincérité qui sont inimitables. -
C’est exactement le phénomène de surenchère dont je voulais parler.
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Tall 5 octobre 2011 22:16Et vous avez raison, Annie, c’est une réalité.
Les prisons sont remplies de ce genre de cas. -
Tall 5 octobre 2011 22:59orion
oui, les mots, c’est autre chose ... c’est + compliqué d’identifier la violence làil y en a de plusieurs formesmais bon, sur le web, avec un pseudo anonyme, il suffit d’éteindre le pc, et il sont tous « morts » -
Tall 5 octobre 2011 23:25ah non, ça c’était un « imitateur » que je ne connais pas et dont le compte vient de disparaître semble-t-il
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Ca me sidère tous ces blablas pour une gifle !!!
Autant le recours à une baffe de manière systématique me semble dénué de sens, autant de temps en temps, quand la situation fait que, c’est un excellent moyen de mettre un terme immédiat au dépassement de limite.On a tous pris des baffes et des fessées étant petits, même si rarissimes, nous n’en sommes pas morts et cela nous a évité de recommencer une deuxième fois la même connerie !Faut pas ci...gnagnagna...Faut pas ça...Et le jour où c’est eux (les mômes) qui vous la mette, gratuitement en prime, dans la tronche, la gifle, hein ?Faut tendre l’autre joue, c’est ça ?.. Parce que les pôv petits chérubins, et gnagnagni...Il y a des comportements qui méritent des baffes, même si évidemment, dans l’absolu, il est plus intéressant de discuter, d’expliquer en essayant de comprendre.Y compris, APRES, la baffe !Tudju !!!-
Tall 5 octobre 2011 21:37Ben oui, comme je disais dans mon post de 18:47 la légitimité morale de la sanction est très importante. Il faut que l’enfant comprenne la raison de la sanction. Sinon, ça devient contre-productif.
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Du coup, on est d’accord !
’S’pas mon Loulou -
Tall 5 octobre 2011 22:12Ben oui ... ... c’est l’amour qui est la base du truc.
Quand on aime vraiment ses enfants, l’éducation marche, malgré les maladresses.Si on ne les aime pas vraiment, ça se sent, et ça ne pardonne pas. -
GLANDU 5 octobre 2011 22:14TALL, on sent chez toi le vécu, l’amour perdu de fufu et de léoooon
mange une pomme, banane -
Tall 5 octobre 2011 22:18aargh .. la plaie est encore béante ... Glandu, tu m’a tuer ...
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C’est drôle Tall, parce qu’il y a 4 ou 5 ans, sur ce site, vous avez questionné mes motifs pour être aussi passionnée à ce sujet. Je n’ai jamais été maltraitée par mes parents (à part quelques coups de martinet par ma mère et un camembert lancé par mon père qui a raté sa cible) , mais je l’ai été par des institutrices et je ne supporte pas que l’on m’agresse physiquement ou que l’on touche à un seul cheveu de mes enfants.
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GLANDU 5 octobre 2011 22:31
je t’adore Tall...j’ai mis un sparadrap ..après désinfection, bien sur !
c’est déjà de l’histoire ancienne. -
Tall 5 octobre 2011 22:354-5 ans ? Waoh, vous avez une bonne mémoire Annie. Je suis arrivé ici effectivement en décembre 2006.
Tiens, et c’était pas des religieuses par hasard, les institutrices ?Je demande ça, car le seul prof que j’aie jamais vu baffer des élèves était un prof de religion catholique. -
Annie,
Mais ! Des coups de martinet c’est très douloureux et humiliant !Bien plus qu’une baffe qui tombe sous le coup de l’exaspération et est suivie d’un échange.J’ai connu aussi les maîtresses ne fonctionnant qu’à coup de règle en fer sur les phalanges ou autres fessées déculottées devant toute la classe. Je n’ai jamais oublié non plus les maux de tête de retour de l’école après qu’« on » ait violemment tiré sur mes tresses si longues à l’époque, ni les oreilles rouges d’avoir été pincées.Une fois de plus, si je considère cette forme éducative dans le cadre de l’enseignement comme totalement dépassée et improductive car menant à une espèce de terreur et rien de plus, je ne mets pas du tout ceci sur la même échelle que le rapport direct qui existe en parent et enfant.Cette relation est basée sur l’Amour le plus inexplicable et le plus fort. Il est passionnel et déborde forcément parfois sur des excès.Notre but, en tant que parents, est de faire de nos enfants des êtres équilibrés, épanouis et heureux. Nous ne savons pas toujours comment leur expliquer que certaines choses les rendront malheureux s’ils ne comprennent pas que c’est grave. Et quand ils ne comprennent pas quand on leur dit (peut-être que c’est mal dit ?) alors l’urgence fait qu’il faut réagir de suite ! D’où le « CLAC » ! C’est un terme strict et définitif mis sur une attitude donnée.Cela n’a rien de comparable avec une violence systématisée, voire devenue banale comme une réponse facile aux affronts d’un gamin à qui on ne sait pas parler.Il ne faut pas tout amalgamer et rester dans une raison raisonnable.Je répète donc qu’une bonne fessée ou une gifle (pour les plus grands) quand cela s’avère nécessaire, n’a rien de dramatique.Et je comprends ce Maire. D’autre, comme insinué dans la fin de cet article, pourquoi donc Bayrou ne fait-il pas face à un procès ?Parce que les parents n’ont rien dit ? N’étaient-ils pas intéressés par le sort de leur enfant ou ont-ils tout simplement estimé qu’il avait reçu ce qu’il méritait ? -
@ Symbiosis,
Et bien non, tu ne suis pas bien !Ce n’est absolument pas « Et quand on n’est pas d’accord on met des baffes »...Non mais ça va pas bien ou quoi ?! Au secours !T’es tellement aveuglé par ta propre violence verbale contre ce qui ne va pas dans ton sens que tu n’arrives même plus à lire ce qui est écrit ?C’est la saison de la chasse Ô Grand Plumé rouge du Soleil couchant ?Mes zouaves vont très bien, t’inquiètes ! Ils reflètent avec leurs rires et leurs sourires, tout ce qui va bien dans la vie !Hou ! Hou ! Pépère ! Faudrait voir à lire et à comprendre, que :Se manger une baffe tous les 5 ans n’a jamais tué personne et que de temps à autres, ça s’impose, juste histoire de mettre un arrêt net et implacable à une dérive qui n’a pas trouvé d’autre alternative !Donc ça n’est pas des baffes que je vais te mettre si je t’attrape, mais je vais plutôt te mettre dans la saumure avec un cornichon et un oignon...Et moi, je te noie dans mes confitures de prunes, voire dans mes bocaux de cerises à l’eau de vie ! Non mais ! Ho ! -
Tall 5 octobre 2011 23:32pfff .. symbiosis, ok sur le principe, mais vous vous trompez de cible là
aloha que je connais, aime ses enfants et tout se passe bien -
Tall 5 octobre 2011 23:33ah ben j’avais pas encore vu ton post quand j’ai répondu, ça s’est croisé
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Merci Loulou
Y en a un qui n’a pas tout compris, je crois...Mais bon, s’il est aussi cool qu’il l’annonce, il va savoir lire, comprendre et se détendre ! -
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Tall 5 octobre 2011 23:52ben zut, il s’est juste mis entre quand j’écris ...
faut pas être si dogmatique, symbiosisdosage et contextualisation sont toujours très importantes dans les affaires humainescomme on l’a dit + haut : c’est l’amour profond qui prime, et quand il est là, ça marche naturellement -
@ Symbiosis,
Avez-vous, vous-mêmes, des enfants ?Si oui, quel âge ont-ils ?C’est une simple question, ne le prenez pas pour une enquête, hein !C’est qu’on commence à vous connaître un peu, vous et vos conserves de vipères... Ksssiiiiit ! -
Bonjour Symbiosis,
Je m’incline devant tant de perfection !Bien qu’étant assez en accord avec la plupart de vos propos, je reste malgré tout convaincue qu’une réaction vive est parfois utile pour remettre les choses en place.Il est des caractères, des contextes, des attitudes qui font que cela s’avère nécessaire. Vous en pensez ce que vous voulez, c’est votre droit, mais nous ne serons jamais d’accord, semble-t-il, sur ce point précis.Je ne vois rien d’autre à ajouter puisque vous avez jugé, définitivement, et que seul votre point de vue est recevable, n’est-ce pas ? Vous n’avez pas cherché à savoir ou à comprendre, vous assénez, point barre. C’est assez violent aussi comme attitude.Il n’y a pas de justification précise à fournir, je ne vous le demandais d’ailleurs pas, et cela n’empêche a ucunement, ni l’amour, ni le respect, ni l’unicité.La vie est un échange, pas toujours tranquille, question de lieu, de temps, de personnes.... -
Tall 6 octobre 2011 12:45symbiosis dit :
Oui, en effet, j’ai un fils de 15 ans et je n’ai jamais levé la main sur lui.
Je ne désirais pas avoir d’enfants.
Je l’ai eu et à ma grande surprise, me suis aperçu, et c’est ce que dit mon entourage, que j’ai été un formateur modèle.désolé, ça n’est pas clair ... ça sent l’embrouille -
Tall 6 octobre 2011 14:10j’ai déjà donné mes arguments
vous n’y avez rien répondu -
Tall 6 octobre 2011 14:36je te sens autoritaire là tiens .... tu va pas frapper quand même ?
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Tall 6 octobre 2011 16:58moi si quelqu’un me dit qu’il a déjà argumenté, je fais juste un ctrl-f sur la page, ce qui me permet de circuler rapidement parmi ses posts et lire ses arguments
je ne lui demande pas de les répéter parce que je n’ai pas envie d’aller voiret maintenant, ça suffit ... va te faire bronzer ailleurs -
Ah ! C’est encourageant, Symbiosis, vous ne me croyez pas foncièrement violente... J’apprécie !
Puis-je juste vous suggérer que je ne me « défends pas »... J’assume une opinion et un choix de fait.Gardez, s’il vous plait, que ce n’est pas parce que vous m’attaquez, que je me sens forcément en position d’infériorité, hein ? Soyez gentil d’intégrer ceci dans votre « parfaite » caboche !Et ce que vous appelez des « écarts de conduite », selon votre, toujours, parfaitement implacable jugement (établi sur une droite ligne ligne et ne souffrant pas du moindre petit détour, ni de la moindre vague inclinaison), ne sont que des réactions qui, à moi, -pardonnez-moi de tant oser fournir ma propre opinion des choses - me semblent justifiées. Et je ne m’offre certainement pas ce genre de choses ! Il y a des trucs nettement plus sympas à s’octroyer !Ceci étant, je réponds à votre question : Je ne me sens jamais bien après avoir donné une baffe. C’est rarissime et ce n’est jamais un moment agréable. Je discute toujours avec mes enfants suite à cela et arrive même à m’en excuser. Mais je ne regrette pas la limite que j’ai signifiée à ce moment précis, dans un contexte précis, face à une déviance précise.Et figurez-vous - (Oui... Je sais, c’est impensable, inacceptable et sans doute faux ou de mauvais ressenti...) - mes enfants sont d’accord !!!! Dingue, non ? Et les gifles ne partent jamais dans les tréfonds... Sinon, je les aurais oubliées, ben vouiii comme vous dites !J’ajouterai, si vous me le permettez, Ô Grand Chef Duveteux, que je n’ai pas encore croisé le fer avec mon mari... Est-ce que je maîtrise suffisamment la situation selon vous ?Ni avec mes voisins ! :- Zut...Ni avec ma famille ! Rhôôô... Merde !Par contre j’ai connu un ex qui...Enfin bref... -
Symbiosis,
Vous voyez que vous ne lisez pas !Tall a exprimé très clairement ce qu’il pensait de ce sujet bien précis. Pourquoi n’en tenez-vous pas compte ?Pourquoi enfermé comme vous le paraissez, dans vos certitudes, n’êtes-vous pas en état d’écouter les autres ?Mais enfin ! Qu’est-ce qui vous permet d’être à ce point péremptoire (parce que c’est ce que vous êtes), vis à vis des autres, en vous posant là comme juge parce que « parfait »...Vous êtes une espèce d’alien ? Enfin, je veux dire, un bidule dénué de vie (la vraie !), qui a décidé que c’était comme ça et que tout le reste ne vaut pas la peine...Est-ce que votre vie tout entière est plate comme un haricot ? Est-ce que jamais vous ne faites un écart, une erreur, un truc que vous regrettez peut-être ? Est-ce que vous êtes « parfait », vraiment ?Juste pour vous dire que votre posture ici, tellement rigide, n’acceptant nulle contradiction et ne cherchant jamais à imaginer autre chose, me montre, à moi et aux autres, que vous n’êtes pas si « parfait »que vous voudriez le faire croire et que vous êtes, peut-être, bien plus fragile que vous n’avez tenté de le montrer.Tall et moi nous connaissons, en dehors d’Agoravox, voyez-vous ! Et je sais ce qu’il est et réciproquement !La vraie vie, elle peut commencer là, Monsieur « Je sais tout, je suis parfait » ! Et, une fois de plus, à l’instar d’un Chatilliez, ce n’est pas un long fleuve tranquille...Devrais-je en déduire que vous avez 20 ans à peine ou qu’au contraire (avec un fils de 15 ans, c’est plus logique), vous seriez un vieux « con » borné, ou -descendant ? -
J’aime énormément ce message de votre part...
Nous en sommes revenus à l’humain et c’est mieux ainsi.Vous me rappelez, bizarrement, quelqu’un avec qui j’ai déjà beaucoup échangé... C’est étrange.Je vais répondre en détail à ce post de votre part, point par point, autant qu’il me sera possible de le faire.Pas de suite car il demande réflexion... Vous permettez ? -
Tall 6 octobre 2011 22:59symbiosis
bon, si vous vous déballez comme ça, il est évident que je ne vais pas vous charrieraussi, je vais vous proposer une question classique en psy dont la réponse ne me regarde pas, mais qui pourrait contribuer à vos réflexions introspectives. Cette question est basée sur le principe de la culpa qui en cache une autre.Ici en l’occurence, il n’est pas impossible que derrière la culpa ressentie pour cette gifle, il y en ait une autre + profonde. Du genre de celle qu’on peut ressentir si on est séparé de son enfant suite à un divorce ou un truc dans le genre. Vous voyez ?Attention, je vous le répète : la réponse ne me regarde pas. C’est entre vous et vous. Et il n’y a rien de sournois ni malveillant là-dedans, c’est de la psy banale. C’est le truc de la culpa qui en cache une autre. C’est tout. -
Tall 7 octobre 2011 00:17honnêtement, je n’ai aucune expérience de l’éclatement de foyer ...
et je crois qu’il faut vivre ça soi-même pour comprendre, donc ... -
@ Symbiosis,
Il y a effectivement un plaisir certain à l’échange épistolaire, au moins, on prend son temps.Ce que vous avez pris pour de l’amertume est plus un regret de ne pas être entendue qu’autre chose et je vous rassure, je n’ai pas eu la sensation de me « faire remonter les brettelles », celles-ci étant parfaitement ajustées !Cela ne me met pas « à l’aise » de savoir que vous avez frappé votre fils sachant quelle est votre opinion sur le sujet. Vous semblez en souffrir encore et lui aussi , si je comprends bien, donc il n’y a rien de satisfaisant là-dedans.Vous parlez de trahison et de désespoir, ce sont des mots très lourds. Avec lesquels je ne suis pas d’accord - pas concernant vous et votre fils, ça, c’est votre histoire - mais je suis gênée par le fait que ces mots pourraient être par conséquent, une espèce de généralité systématique.Je n’ai jamais vu cela dans les yeux de mes enfants.Vous avez par contre raison sur le fait de considérer la 1ère gifle comme acte fondateur du reste. Elle est comme une sorte de repère quant à son impact sur l’enfant comme sur le parent. Et je ne regrette toujours pas celles que j’ai pu données, je regrette que nous en soyons arrivés là, l’enfant comme le parent.Une claque ne tombe pas comme ça, subitement ! Elle est précédée de nombres de remarques, d’avertissements, d’explications. Il y a autour tout un contexte éducatif dont elle n’est pas sensée faire partie mais où elle pourrait bien se pointer si....Quant à la violence domestique - je suppose que vous faites référence à ces réflexes du type : envoyer ses enfants braire devant la télé pour avoir la paix ou encore traiter avec moquerie, même « bienveillante », une oeuvre qu’ils ont fait ou encore une erreur... - Voilà deux exemples parmi tant d’autres qui font partie de la violence morale et de l’indifférence qui me semblent bien plus destructrices, profondément destructrices, infiniment destructrices ; Largement plus qu’une gifle ou une fessée dont l’enfant aura été prévenu et qui sera expliquée.Il peut même s’avérer qu’une gifle puisse avoir comme résultat, non pas une cassure, comme vous, vous l’avez ressenti, mais au contraire comme le signe pour l’enfant qu’il existe. Si l’on pousse la réflexion par rapport à ce qui est dit plus haut (l’indifférence), ce n’est pas inconcevable.Il est exact que j’ai lu vos posts comme étant ceux d’un « donneur de leçon » et que ce sentiment est désagréable, mais je suis mal placée pour vous en vouloir !Il est un fait que nous avons un point de vue différent sur ce sujet et que nous ne parviendrons sans doute jamais au moindre accord à son propos. Ceci étant, comme je l’ai déjà dit, il y a des questions de caractère, de contexte, de lieu, de moment, etc... qui peuvent tout changer d’un individu à l’autre. Vous le disiez vous-même, d’ailleurs, un être unique et à part entière.Ce hoquet est étrange, qu’est-ce qui vous pousse à affirmer que c’est assurément lié à cette fameuse gifle ? N’y voyez-vous pas simplement tout le poids de votre sentiment de culpabilité ? Et qui vous dit que ce n’est pas justement cette culpabilité que votre fils ressent ? Parce qu’on ne leur cache pas grand chose à nos mouflets, ils nous connaissent comme s’ils étaient un peu de nous, c’est fou, non ?Voyez-vous avec quelques rares baffes, nous avons le même résultat que vous : beaucoup d’amour, un grand sens de la justice aussi et plein d’humour !Quant à la saumure et son résultat formalisant, vous exagérez ! Je vous ai proposé un bain de confiture, avouez que c’est tout de même beaucoup plus tentant...Oui, j’ai persiflé parce que votre ton montrait effectivement un « sur-homme » quasi parfait ! Peut-être portez-vous également des bretelles ?Oui, je suis satisfaite parce qu’il y a échange courtois et que c’est nettement plus sympathique.Je vais tout à fait dans le sens de votre conclusion, je n’ai rien à y ajouter ou à en retirer.Bien à vous, itou. -
Tall 5 octobre 2011 22:37Glandu
t’aurais pas un p’tit indice pour que je sache qui t’es ?-
GLANDU 5 octobre 2011 22:57sacré Tall...je suis le bruit et la fureur le tumulte et le fracas...mais je ne suis pas la méluche
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@Tall,
Non elles n’étaient même pas catholiques. C’étaient de purs produits de l’éducation nationale qui n’auraient jamais dû être institutrices.
Je dois quand même dire qu’à la différence de Symbiosis il m’est arrivée de fesser mes enfants, très rarement et toujours par manque de contrôle, ce dont je me suis toujours mordu les doigts, parce que c’est vrai, il y avait d’autres solutions, mais je n’ai jamais dit que j’étais parfaite. C’est pour cela que j’en ai toujours parlé ouvertement avec mes enfants, parce que hormis les coups, le pire et le plus désespérant pour un enfant (je crois) est de se trouver face à un adulte qui a toujours raison, simplement parce que c’est un adulte. Cela n’affaiblit pas l’autorité et je pense sincèrement qu’ils nous respectent plus pour cela.
Güll, le martinet est peut-être humiliant, mais cela a dû m’arriver 5 fois dans ma vie. J’ai d’ailleurs ramené ce martinet en Angleterre pour faire voir à mes enfants ce à quoi ils avaient échappé (le camembert aussi mais pour d’autres raisons). Autre génération, autres moeurs.-
5 fois c’est déjà beaucoup !
Anecdote : Il y a toujours des martinets dans la s supermarchés, sauf que désormais, ils sont au rayon « Animaux » !!!Ce sont les enfants qui me l’ont fait remarquer (j’avais pas vu !) en me demandant ce que c’était que ce « bidule » !!!??? -
erratum : dans « les » supermarchés... Pardon.
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Tall 6 octobre 2011 23:13@ Annie
Je crois que vous avez bien fait de ne pas conserver le camembert .. -
Tall 6 octobre 2011 23:36Plus sérieusement, la question de la génération est très importante. Les parents des baby-boomers ont connu la guerre et leurs parents aussi, ce qui relativise fortement leur rapport à la violence. Car qu’est-ce qu’une baffe à côté d’un bombardement ?
Et en leur temps, la guerre était considérée comme une « fatalité naturelle », avec presque une guerre par génération.Et donc, ce long temps de paix, en plus de l’absurdité de la guerre devenue par trop apparentes de par la grande sophistication des armes ( la bombe atomique surtout ), a donné l’occasion de se focaliser sur des violences + petites ( que la guerre ) et que l’on tend à gérer de mieux en mieux.Dans les années 50-60, par exemple, a maltraitance des enfants, ou même la pédophilie, ça n’intéressait personne. Problèmes « inconnus », carrément.Savez-vous qu’à l’expo universelle de Bruxelles en 1958, il y a avait un pavillon « Congo belge » où on voyait des jeunes enfants noirs jouer dans un bac à sable entouré de grilles, exactement comme au zoo ... et ça n’a choqué personne à cette époque ! Vous vous rendez compte de l’évolution ? -
C’est bôôô c’que tu dis...
Si on veut parler de ça sérieusement, je trouve perso qu’on est largement autant dans les guerres et la violence permanente de nos jours...La différence avec cette époque c’est qu’on nage tellement dedans qu’on en mesure plus les effets.Une bombe sur la gueule, ça ne doit pas être très drôle, c’est le moins qu’on puisse dire, et il y a de quoi être trauma...Mais vivre dans notre monde où cette violence est présente en permanence, dans ta rue, dans ta télé, dans l’attitude des responsables politiques, dans les news, dans les mots, dans la « novlangue », bref...On aurait de quoi être explosifs !!!!Dans le fond tu n’as pas tort mais ça devrait être bien pire désormais, toute logique respectée, non ?Bon, je me méfie, hein, parce que je viens de lire depuis les hautes sphères que tu es quelqu’un de supérieurement intelligent, largement au-dessus de la mêlée ! Du coup moi et mon mini cerveau... Tu comprends... -
Tall 7 octobre 2011 22:09ben non, j’ai rien compris ...
remettons ce dossier dans l’armoire , c’est pas drôle, et pour ce qu’on y peut ... -
M***e ! Alors !!!
Tu as vu ça ? : http://www.rtbf.be/info/monde/detail_gb-des-enfants-en-cage-se-battent-pour-amuser-des-adultes?id=6794703Et dans les années soixante, Trenet (le « Grand Charles »... ) avait vu son nom traîner dans des histoires de ballets bleus et roses...C’est juste l’être humain qui est comme ça... Capable du pire ! Parfois, rarement, du meilleur. -
Tall 7 octobre 2011 22:48oui, j’avais vu ça ... ben, la loi british va intervenir, hein ..
mais moi, je préfère ne pas trop trop patauger dans tout çase tenir au courant, oui bien sûr, mais à dose mesurée pour éviter de sombrer dans la neurasthénie et une négativité qui n’apporte finalement rien de constructif à personneà moins qu’on peut s’impliquer concrètement pour faire kek chose bien sûr -
D’accord avec toi.
Je me suis d’ailleurs arrêtée au titre et n’ai nullement regardé les détails. C’était juste un coup de spot sur l’inouïe violence et bien au delà qu’offre notre société actuelle.On est très loin des règlements de compte ou les choses se passaient à armes égales, sous une espèce de code déontologique, si l’on peut dire, mais où certaines règles taient existantes.Ce n’est plus le cas ! Plus du tout ! Et pour en revenir au sujet, oui, malheureusement, la bafe s’impose de temps à autre ! Elle est quasi salvatrice !(Je ne vous oublie pas, Symbiosis....Je vais vous répondre ! ) -
J’ai le nom du maire —> ok..
mais où est le nom du père qui porte plainte ???
bizarre... bizarre... non ??-
à symbiosis
C’était quoi comme voiture ?
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Là je comprends tout !
En espérant que tout cela soit porté porté à l’inventaire des mauvais souvenirs
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Ce que beaucoup de gens ne comprennent pas, c’est que bien que le jeune soit un petit branleur qui mériterait bien une paire de claques, ces dernières ne servent à rien, vous voyez bien que le père est aussi con que le fils, et que la claque n’a provoqué qu’incompréhension et hostilité.
Le problème est plus sérieux que ça et ne résume pas à la possibilité de pouvoir gifler les adolescents.
Pour moi c’est un problème chez les parents qui montrent ainsi leur démission, leur impuissance à pouvoir faire preuve d’autorité sans pour autant user de la force physique.Pour ma part, mes parents ne m’ont jamais giflé malgré tout ce que je leur ai fait subir, ils ont toujours utilisé des moyens bien plus malins et éducatifs,de temps en temps ils ont pété les plombs et m’ont hurlé dessus, mais jamais ils n’ont brisé cette barrière invisible et porter la main sur moi.
Par contre mon père qui est espagnol m’a raconté que sont éducation à la maison était très stricte et dure et que les claques le terrorisaient plus qu’elles ne l’éduquaient, il aurait aimé avoir une éducation plus souple, avec un peu plus de dialogue.Ceci étant dit je pense qu’il faut tout de même pas criminaliser l’acte, tout nos gestes et fait n’ont pas besoin de lois pour trouver une solution.
N’oubliez pas qu’une simple gifle peu avoir un effet dévastateur chez un enfant où un adolescent dont la compréhension de ce qui les entourent est incomplète.
Une claque pourrait avoir l’effet contraire et déformer à jamais cette compréhension.-
une grande baflee dans sa gueule c’est le minimum à ce merdeux, on aurait pu mettre une aux parents qui ne savent pas éléver leurs morveux
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