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Commentaire de tikhomir

sur C'est l'histoire d'une gifle…


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tikhomir 5 octobre 2011 10:36

« Un prof qui claque un élève, pour moi, c’est une faute professionnel. Il faut savoir garder ses nerfs, comme on dit. Sinon, on change de métier. Un coup, c’est un aveu d’échec, et le pire qui soit. »

Vous confondez de toute évidence, la violence avec l’usage de la force. La violence, c’est sous le coup de la colère, de la haine, la peur, etc., c’est une réaction vive et disproportionnée par rapport à ce qui l’a déclenchée et de fait non légitime. L’usage de la force, c’est beaucoup plus mesuré, fait sans haine, pas sous le coup de l’émotion et de façon légitime.

Pour la violence, je suis d’accord, c’est grave. Une baffe, ça ne l’est pas si elle est 1/ légitime 2/ sans haine, ni peur, etc. c’est-à-dire pas sous le coup de l’émotion parce que le risque est de se laisser déborder par ses émotions et d’abuser, rompant le principe 1/ de la légitimité.

La gifle ou « le coup de pied au cul », c’est éducatif, la violence et la haine beaucoup moins. Une gifle, n’est pas obligatoirement violente.

Je vous accorde que la frontière entre « violence » et « usage de la force » est ténue et qu’il est facile de déborder ou de se laisser déborder si on n’a pas une certaine maîtrise de ses émotions. La maîtrise de ses émotions (à divers degrés en tout cas), ça fait partie de l’état adulte et des adultes, il y en a de moins en moins, c’est vrai.


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