@ Symbiosis,
Il y a effectivement un plaisir certain à l’échange épistolaire, au moins, on prend son temps.
Ce que vous avez pris pour de l’amertume est plus un regret de ne pas être entendue qu’autre chose et je vous rassure, je n’ai pas eu la sensation de me « faire remonter les brettelles », celles-ci étant parfaitement ajustées !
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Cela ne me met pas « à l’aise » de savoir que vous avez frappé votre fils sachant quelle est votre opinion sur le sujet. Vous semblez en souffrir encore et lui aussi , si je comprends bien, donc il n’y a rien de satisfaisant là-dedans.
Vous parlez de trahison et de désespoir, ce sont des mots très lourds. Avec lesquels je ne suis pas d’accord - pas concernant vous et votre fils, ça, c’est votre histoire - mais je suis gênée par le fait que ces mots pourraient être par conséquent, une espèce de généralité systématique.
Je n’ai jamais vu cela dans les yeux de mes enfants.
Vous avez par contre raison sur le fait de considérer la 1ère gifle comme acte fondateur du reste. Elle est comme une sorte de repère quant à son impact sur l’enfant comme sur le parent. Et je ne regrette toujours pas celles que j’ai pu données, je regrette que nous en soyons arrivés là, l’enfant comme le parent.
Une claque ne tombe pas comme ça, subitement ! Elle est précédée de nombres de remarques, d’avertissements, d’explications. Il y a autour tout un contexte éducatif dont elle n’est pas sensée faire partie mais où elle pourrait bien se pointer si....
Quant à la violence domestique - je suppose que vous faites référence à ces réflexes du type : envoyer ses enfants braire devant la télé pour avoir la paix ou encore traiter avec moquerie, même « bienveillante », une oeuvre qu’ils ont fait ou encore une erreur... - Voilà deux exemples parmi tant d’autres qui font partie de la violence morale et de l’indifférence qui me semblent bien plus destructrices, profondément destructrices, infiniment destructrices ; Largement plus qu’une gifle ou une fessée dont l’enfant aura été prévenu et qui sera expliquée.
Il peut même s’avérer qu’une gifle puisse avoir comme résultat, non pas une cassure, comme vous, vous l’avez ressenti, mais au contraire comme le signe pour l’enfant qu’il existe. Si l’on pousse la réflexion par rapport à ce qui est dit plus haut (l’indifférence), ce n’est pas inconcevable.
Il est exact que j’ai lu vos posts comme étant ceux d’un « donneur de leçon » et que ce sentiment est désagréable, mais je suis mal placée pour vous en vouloir !
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Il est un fait que nous avons un point de vue différent sur ce sujet et que nous ne parviendrons sans doute jamais au moindre accord à son propos. Ceci étant, comme je l’ai déjà dit, il y a des questions de caractère, de contexte, de lieu, de moment, etc... qui peuvent tout changer d’un individu à l’autre. Vous le disiez vous-même, d’ailleurs, un être unique et à part entière.
Ce hoquet est étrange, qu’est-ce qui vous pousse à affirmer que c’est assurément lié à cette fameuse gifle ? N’y voyez-vous pas simplement tout le poids de votre sentiment de culpabilité ? Et qui vous dit que ce n’est pas justement cette culpabilité que votre fils ressent ? Parce qu’on ne leur cache pas grand chose à nos mouflets, ils nous connaissent comme s’ils étaient un peu de nous, c’est fou, non ?
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Voyez-vous avec quelques rares baffes, nous avons le même résultat que vous : beaucoup d’amour, un grand sens de la justice aussi et plein d’humour !
Quant à la saumure et son résultat formalisant, vous exagérez ! Je vous ai proposé un bain de confiture, avouez que c’est tout de même beaucoup plus tentant...
Oui, j’ai persiflé parce que votre ton montrait effectivement un « sur-homme » quasi parfait ! Peut-être portez-vous également des bretelles ?
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Oui, je suis satisfaite parce qu’il y a échange courtois et que c’est nettement plus sympathique.
Je vais tout à fait dans le sens de votre conclusion, je n’ai rien à y ajouter ou à en retirer.
Bien à vous, itou.