Vous parlez de l’affaire José Laboureur, ce prof qui avait gifflé un élève pour s’être fait traité de connard, et vous semblez justifier sa conduite.
Les faits sont un peu plus à nuancer ! Rappelons l’histoire qui vaut mieux que par cette présentation un peu « parti pris » par cet extrait de l’article du point, journal pas particulièrement à gauche :
" Le lundi 28 janvier à 9 h 10, au collège Gilles-de-Chin de Berlaimont,
dans le Nord, José Laboureur, professeur de technologie de 49 ans,
demande à ses élèves de la 6e 3 de remettre en place les tables qui ont
été déplacées pour une séance de travaux pratiques. Alexandre est trop
lent au goût du professeur, qui lui fait une remarque puis, jugeant
qu’elle est restée vaine, jette à terre les affaires du garçon d’un
revers du bras.
« Pourquoi avez-vous fait cela ? » demande l’élève sans insolence. « Ramasse tes affaires »,
lui intime l’enseignant. Alexandre exhale alors son désaccord dans
un soupir bruyant.
C’en est trop pour José Laboureur : il soulève
l’enfant de terre et le plaque contre le mur.
« Connard »,
murmure Alexandre. Alors la gifle part. L’homme en colère emmène
l’élève dans une salle voisine pour lui faire rédiger une lettre
d’excuses et, de retour dans sa classe, décrète l’incident clos.
Ultime
précaution : il recommande aux enfants de garder le silence. "
Sans commentaire.