tikomir
Vous vantez la maîtrise des émotions, mais n’hésitez par à
soutenir le « pétage de plomb ». Dire qu’une gifle ou un coup serait
légitime et même pédagogique, c’est faire un écart de pensée assez prodigieux.
« La gifle ou « le coup de pied au cul », c’est
éducatif, la violence et la haine beaucoup moins. Une gifle, n’est pas
obligatoirement violente. »
Un exemple de sophisme et de parti pris disant que la
violence est justifiable quand les adultes l’appliquent, et condamnable quand
elle vient des enfants ; inutile de dire qu’en dehors de l’intérêt
immédiat ou l’adulte passe ses nerfs, l’image envoyée aux autres est
désastreuse et contre performante.
La même logique brouillée, appliquée à une autre échelle, par l’armée
israélienne face aux palestiniens a mené à l’opération « plomb
durci » de sinistre mémoire.
La violence amène la violence, un vieil axiome biblique dont
on se surprend à devoir ramener la pertinence, à une époque où soit disant nos
profs n’ont jamais été autant été formé.
Si il y a déficit de formation, et c’est un fait, une gifle
peut être révélatrice d’un problème de dépassement, d’overdose, de manque de
contrôle, alors c’est une aide en ce sens qu’il faut revendiquer, pas le retour
à des méthodes archaïques, dont on sait bien où elles nous amèneront.
Car la violence est un tout. Elle s’exerce avant tout contre
les plus faibles, les victimes de la crise et de leur condition. Envers les femmes aussi. Quelqu’un qui
commence à frapper un gamin en classe soyez en sûr, trouvera une légitimité
pour exercer sa violence ailleurs.
« Alors il ne faudrait ne rien faire, se faire
insulter ! »
J’entend déjà les commentaires…..
La place est trop limitée. Il n’est jamais facile de vouloir
prendre le parti de la réflexion, de la nuance. On préfère les solutions
faciles, qui semblent naturelles et éprouvées…
.Est-ce ça, précisément, d’être
adulte.