Bonjour à tous,
je ne sais pas si Bruno Clément parcourera cet article et le fil qui s’ensuit, mais je profite de l’occasion pour le remercier, lui et l’auteur du documentaire dont le nom m’échappe, mais dont nous eûmes nous, Belges, l’insigne honneur de le visionner en primeur dans l’émission question à la une.
Cher Bruno,
Merci. Votre émission a été un déclic. Grâce à elle, j’ai compris une fois pour toute que la télé avait pour vocation de rassurer le citoyen, pas de le faire réfléchir. Que la caste des journalistes avait pour mission principale d’expliquer, pas de comprendre, et que ses raisonnements souvent, n’étaient pas rationnels.
Avant votre émission, je n’avais encore jamais assisté à un tel empilement d’amalgames foireux. Et je ne m’étais encore jamais senti aussi dépossédé de ma dignité de roseau pensant et indépendant.
Vos réponses aujourd’hui confirment mon sentiment de l’époque. Vous ne connaissiez pas votre sujet, vous ne le connaissez toujours pas, mais vous en parliez doctement et péremptoirement appuyé à un bureau en compagnie de cette charmante demoiselle qui vous accompagnait à l’écran et vous renvoyait la balle de vos certitudes. Tout en vous respirait l’assurance et l’intégrité. Ce n’était qu’une façade, du marketing.
Rien de personnel, Bruno, vos collègues ne sont guère différents de vous, et sans doute n’êtes vous pas le pire d’entre eux. Au contraire, je tiens à vous remercier sincèrement car vous m’avez donné l’impulsion nécessaire pour gérer moi-même ma recherche d’information, sur la toile bien sûr, et bien involontairement, vous avez contribué à aiguiser ma curiosité et mon jugement critique. Je suis devenu un consommateur d’information plus averti et plus difficile. Encore merci.
Avant de vous quitter, puis-je vous encourager à vous informer vous-même sur ce qui se passe aujourd’hui dans le monde ? Je parie que dans dix ans, il sera très différent d’aujourd’hui. Cela devrait normalement vous intéresser.
Bien à vous,
Blueb