Bof.
En même temps, il fallait bien s’attendre à des déferlantes émotives de la part des membres de la secte « Mac ».
Pour le « modèle économique viable » dont vous parlez, hormis la première période faste pour la quelle on doit créditer autant si ce n’est davantage Wozniak que Jobs, je vous renvoie aux joyeuses années dé déclin d’Apple, héritage du modèle économique de Jobs, et surtout aux années sous perfusion Microsoft, qui elles seules ont finalement permis à Apple d’arriver à quelque chose. Remerciez donc la loi anti-trust américaine.
Cette première Keynote de Jobs pour son retour chez Apple est d’ailleurs mémorable, notamment le passage sur l’intégration d’internet Explorer comme navigateur par défaut sur les mac.
J’en ris encore.
En tout cas, je crois qu’un développement vertical tel celui d’Apple n’est ni viable ni souhaitable sur le plan économique. L’avenir nous le dira, je l’espère.
« Des emplois créés »
... en Chine ? Aux dernières nouvelles, leurs conditions de travail les rendaient un tantinet suicidaires.
« une véritable émotion esthétique et intellectuelle à la découverte de tes Mac, tes IPhone et de ton IPad. »
Rien que cela...hé bin, vous n’êtes pas difficile.
Remarque, finalement, vous résumez assez bien ce qui a pour une bonne partie fait la réussite d’apple : le talent de Jobs en matière de marketting et de flatterie du pouvoir d’achat .
Sur le plan technologique, mis à part cette merveille qu’était l’apple IIe, les machines Mac ne m’ont jamais marqué par leurs qualités intrinsèques.
Jolies (sauf les Imacs) mais toujours trop chères, verrouillées, moins puissantes que les PC contemporains, SAV foireux, disposant d’une bibliothèque de logiciels réduite, quasi incapable de communiquer proprement avec le reste du monde des ordinateurs, et dotées d’un système plantogène, jusqu’à l’arrivée de Mac OSX...
Je me rappelle avoir bossé sur un quadra 950, Ze machine à 100000 balles qui se gamellait toutes les 10 minutes !
Il aura finalement fallu attendre la combinaison de technologies typiques du monde du PC pour voir enfin des machines Apple Mac a peu près fiables ! (processeur Intel, µnoyau MACH et environnement freeBSD : sans ces 2 composantes, un Mac ce n’est que des icônes).
Fiables mais toujours chères, toujours bridées, et toujours jolies : donc indispensables sur le bureau du bobo qui se persuade d’être un bon avec son Mac.
L’iphone... il est inutile que je me défoule sur cette plate forme, aux antipodes la la liberté logicielle pour le développeur que je suis.
Mais sinon, je remercie Jobs pour avoir imposé le design dans les interface homme machine et le hardware.
Pour le reste le monde Apple@Jobs, c’est l’enfermement dans une cage dorée, pleine de bijoux plaqués or. Quand on gratte... ça fait pschhhit.
Enfin, je ne trouve aucun « génie » à un homme qui n’a rien fait pour ou dans le but d’ améliorer le monde. Je n’ai pas de reconnaissance pour le génie commercial, je réserverai donc ce mot à d’autres personnes.
L’informatique, le web , tel que nous les connaissons aujourd’hui n’existeraient pas DU TOUT sous cette forme s’il avait fallu compter sur des mentalités comme celle de Steve Jobs.