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Commentaire de morice

sur Coke en stock (XLVII) : les intrigues françaises


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morice morice 7 octobre 2011 15:30

deux poids, deux mesures :


http://www.nordeclair.fr/Actualite/Depeches/2011/07/01/nouvelle-breve-1426983.shtml

La famille des otages du Niger s’interroge sur la libération des journalistes
Publié le vendredi 01 juillet 2011 à 11h05

Annabelle Delory, la soeur de Vincent Delory, mort au Niger le 8 janvier.

Ce matin la soeur de Vincent Delory, Annabelle, et ses parents donnaient un point-presse à Linselles. La famille de l’otage, abattu comme son ami Antoine de Léocour, le 8 janvier, à la frontière entre le Mali et le Niger, au cours de l’intervention militaire française, est apparue très bouleversée.

La libération d’Hervé Ghesquière et de Stéphane Taponier a naturellement bousculé beaucoup de choses. « La libération de vos confrères a lieu le lendemain où Vincent aurait fêté ses 26 ans » livrait Annabelle Delory.


Les proches de Vincent qui avait rejoint son ami d’enfance au Niger, à l’occasion de son mariage, se réjouissent pour les otages libérés et leurs familles mais ne peuvent s’empêcher de s’interroger sur la méthode employée par la France dans ces deux rapts. « Les vies de Vincent et d’Antoine avaient autant de prix que celle de vos confrères. Pourquoi les autorités n’ont-elles pas cherché à discuter avec les preneurs d’otages ? Pourquoi ont-elles choisi de tirer sur le convoi avec des avions de combat ? Pourquoi une intervention aussi violente alors que les militaires savaient que les deux otages étaient dans les voitures. Ces questions nous hantent jour et nuit » déplore la famille.
Annabelle Delory évoque également des zones d’ombre persistantes sur le déroulement de l’intervention : « Les expertises sont très longues ». La seule certitude a ce stade de l’enquête est que Vincent a été touché par une balle française -non mortelle- et qu’il a été éjecté du véhicule dans lequel il se trouvait. Un véhicule, chargé d’explosifs et d’essence, visés par les tirs de l’armée française. « On sait aussi qu’il y a eu un laps de temps très long entre l’assaut et l’arrivée des militaires auprès de mon frère. On veut savoir pourquoi. On ne peut pas s’empêcher de penser que Vincent aurait pu être sauvé. »
ANGELIQUE DA SILVA-DUBUIS


Dois-je supposer qu’Anabelle n’était pas l’amie de son propre frère ? C’est étrange : elle tient le même discours que le mien.

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