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Commentaire de Alexis Dayon

sur Entre Royal et Montebourg : mon dilemme pour un vrai socialisme


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Alexis Dayon Alexis Dayon 8 octobre 2011 12:31

Il y a simplement l’emballage et le contenu.

Tout le monde a présenté Hulot comme un centriste ; et effectivement, sa manière de communiquer, dans ses formes, dans sa douceur - certains diront dans sa tiédeur - a quelque chose de centriste. Mais ceux qui l’ont lu savent que Nicolas Hulot « post-mutation intellectuelle » (c’est-à-dire depuis début des années 2000) est un profond antilibéral de conviction.

Mélenchon a salué le travail de sa fondation. Montebourg rappelle à toute interview la sympathie qu’a exprimé Hulot envers ses idées.

Hulot n’a jamais voulu se dire de gauche parce qu’à juste raison il ne se reconnaissait pas dans le socialisme productiviste du XXème siècle et parce qu’il pensait que les véritables enjeux d’avenir se jouaient au-delà de ce type d’opposition. Mais s’il fallait vraiment le classer sur le plan des idées, sur l’ambition de renversement du modèle, il était bien plus à gauche que la frange gauche du Parti Socialiste.


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