8 milliards de CA est peanuts. Donc si elle disparait demain, ce n’est pas un problème.
Mais sa disparition n’est pas souhaitable, du moins la recherche en OGM’s, car notre sécurité alimentaire dépend de la multiplicité des modèles agricoles.
Mais les ogm’s ne sont pas la panacée que l’on veut bien nous faire croire, car les semenciers ne respectent pas les droits de propriété, les rendements promis ne sont pas là, les gènes de résistance se disséminent aux plantes sauvages, les gènes transplantés se retrouvent sur n’importe quelle plante sauvage, accroissant de matière extrêmement entropique la diversité des semences qui nous sont nécessaires, et sans anticipation de leurs effets sur le corps humain et le reste de la biosphère.
Bref, le modèle agricole français peut se suffire sans les ogm’s, d’ailleurs son hégémonie est mauvaise pour la sécurité alimentaire. La recherche en techniques biologiques est privilégié ici, bonne chance à l’agriculture française.
Cependant, il semble que les soins apportés aux plantes en agrobio soient essentiellement des aliments, ce n’est donc pas une agriculture suffisamment intensive, bien que cela dépendent des variétés.
Pour ma part, il semble qu’une rotation culture bio-culture conventionnelle soit préférable pour les sols.
Certains agriculteurs rêvent ici de plantes OGM’s cultivés biologiquement, sans traitements. Cela sera probablement un label un jour, mais plutôt dans le Kansas.