Je ne suis d’accord que sur un point de vos remarques : c’est du vol de privatiser le gains et de socialiser les pertes. Si la prime de risque incluse dans le taux d’intérêt est là pour rémunérer un risque, le créancier doit assumer ce risque, avec le capital adéquat. Si finalement il n’assume pas, parce que la prime de risque ne lui a pas permis de mettre suffisamment en réserve et que la perte est beaucoup plus grande que la provision, il doit assumer cette perte. Si pour ne pas voir ce créancier (banque) faire faillite au motif qu’il fait subir un risque systémique au reste de l’économie, l’Etat assume lui-même la perte à sa place, en effet le contribuable se fait avoir et ce n’est pas normal. Je ne cautionne aucunement cette logique et en même temps je ne suis pas favorable au déclenchement d’une faillite générale.
Ceci milite pour un fonds d’assurance des banques, une réserve en capital accrue.
Sinon beaucoup de confusion dans les autres critiques que vous faites, beaucoup d’intox aussi. Je ne pense pas que vos propos soient plus clairs que les miens !
J’essaie non pas de défendre les banques ou quelques lobbies, ni d’enfumer quiconque, mais je cherche à démontrer les enjeux, le fonctionnement de la finance et sa logique et en même temps dénoncer de fausses vérités sur l’enrichissement des banques ou des actionnaires, ainsi que sur leur soi-disant motivation prédatrice. Elles ont aussi une utilité publique et les nationaliser ne serait pas forcément un bien pour le contribuable.
Confrontons les raisonnements et les points de vue sans insulte, avec respect du dialogue.