La dénatalité est un sujet bien intéressant qui aurait mérité dans cet article bien plus de contenu. Que vous mettiez en avant votre livre ne me gêne pas, après tout, j’ai moi-même cliqué sur cet article. Que vous ne le fassiez qu’en vous présentant comme une victime, accusé à la fois de nazisme, d’eugénisme et d’illuminé me semble un peu (voire beaucoup) limite.
D’autre part, la dénatalité pose de nombreux problèmes dont vous ne présentez aucun aspect. La dénatalité doit être abordée de manière globale. Si on se limite à nous, petits occidentaux, se pose les problèmes d’équilibres. Certaines cultures favorisent les grandes familles. C’est un problème global culturel, qui ne se réduit pas à notre seule sphère.
La dénatalité en Europe ne suffira pas à résoudre les problèmes dont vous parlez. D’autre part, si elle se limite à l’europe, les flux migratoires continueront de créer un déséquilibre que la société ne sait pas gérer. La crise aidant, on voit bien le développement du racisme. Ainsi, seule une dénatalité appliquée à toutes les cultures est viable.
Enfin, vous dites le partage est la seule arme. Or l’enfant unique, c’est tout faire reposer sur une personne. C’est accorder à votre mort, la richesse d’un couple à une seule personne. Sur deux / trois générations, vous concentrez encore plus les richesses. Alors qu’à l’inverse, plusieurs enfants, c’est le partage des richesses, c’est participer à ne pas créer de grosses fortunes.
Un autre point est la réticence culturelle forte à la dénatalité. Les politiques natalistes ont bien fait leur travail. Tout le monde oublie d’ailleurs l’origine de la fête des mères (Pétain et son célèbre Travail Famille Patrie). Les allocations familiales et autres avantages liés au mariage. Toute cette politique mise en place pour inciter à la natalité.
La société n’est pas encore aujourd’hui prête à la dénatalité. On en voit les prémices, avec votre livre par exemple. Mais tout ceci passe encore pour un discours d’illuminé.
Quant à une dernière critique, vous vous plaignez des point Godwin mais vous tendez le baton. Combien de fois le mot nazi est il écrit dans votre article ? Présentez plutôt vos arguments. Votre article se réduit à dire : les opposants à mes idées sont dans l’erreur et dans l’excès. Vous n’aurez pas raison parce que vos opposants ont tord. Vous aurez raison simplement parce que vos arguments sont les bons. Ainsi donc, présentez les, et nous en reparlerons avec plaisir. En attendant, dommage, vous desservez la cause ...