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Commentaire de wesson

sur Bateau ivre


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wesson wesson 11 octobre 2011 11:37

Bonjour l’auteur,
comme souvent d’accord avec la tonalité de votre article, cependant je ne puis m’empêcher de verser dans le pessimisme le plus absolu.

Concernant le cas particulier de la Grèce, si un défaut sur la dette était intervenu il y a 1-2 ans, de manière claire et ordonnée, le problème aurait été largement circonscrit et même, les créanciers auraient pu négocier au cas par cas.

Mais 2 années d’atermoiement politique, provenant surtout d’un aveuglement idéologique libéral de l’ensemble des dirigeants Européens, ont permis les banques et autres spéculateurs de se charger à bloc en CDS sur la dette grecque. Pire, des fonds achètent même la dette à 30% de sa valeur, espérant une fois le défaut effectué la revendre à 50-60% de sa valeur. Et de toute manière in fine la dette grecque sera entièrement et totalement détenue par les gouvernements, ce qui veut dire que cette dette sera intégralement passée dans le domaine public (sous le bon vieil adage on privatise les profits et nationalise les pertes).

Sauf que, chargée en CDS, surspéculée, la charge de cette dette pour les gouvernements se retrouva multiplié.

Pour le dire plus simplement avec des ordres de grandeurs, il y a 2 ans la charge pour les finances publiques européennes aurait été de l’ordre de 70 milliards d’€, aujourd’hui on l’évalue à pas loin de 400 milliards. Et plus on laisse spéculer, plus ça sera cher !

Et rien dans le calendrier politique ne permet d’espérer un changement de cap salutaire. C’est à dire que ce qui se passe pour la Grèce va se répêter à l’identique pour l’Irlande, l’Espagne, l’Italie. Je ne cite pas la France, car comme pour les nuages radioactifs, les problèmes financiers s’arrêtent à nos frontières !


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