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Commentaire de Scual

sur Les mollusques des sondages


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Scual 11 octobre 2011 13:22

Les sondages ont un pouvoir direct sur ce qu’on appelle le vote utile.

En gros, je vais prendre l’exemple de Montebourg.

Avec 10 % de votes annoncés après une percée fulgurante les derniers jours avant le vote, ses chances de victoires sont nulles et donc... des personnes qui auraient pu le choisir naturellement se disent, non mais vaut mieux voter Aubry : Tout sauf Hollande. Voter Montebourg c’est donc inutile.

Sauf que malgré ça Montebourg fait 17%, c’est à dire 7% (!) de plus qu’annoncé, après correction juste avant l’élection, sinon 10 %(! !!) de plus qu’annoncé pendant toute la campagne. Là c’est plus une erreur c’est de l’aveuglement, forcément volontaire.

Combien aurait-il fait sans le vote utile (comprenez manipulé) ? A mon avis il aurait pris encore plus de voix à la pauvre Royale, et aussi à Aubry, candidates aspirant les naturellement les votes utiles de gauche.

Quand on y ajoute le déficit de crédibilité qu’un score pourri dans les sondages vous met sur le dos, Montebourg aurait très bien pu viser le second tour si cette élection n’avait pas été manipulée par les sondages et les médias. Surtout que plus vous êtes haut dans les sondages plus vous avez de sollicitations médiatiques, et de visibilité et plus vous occupez l’espace médiatique. Et même quand vous n’y êtes pas, par la force des choses on parle de vous, voir même vous êtes le centre du débat. Cela qui fait appel d’air et attire des tas d’indécis, mal ou peu informés, curieux etc...

Le score de Montebourg dans des primaires organisées de manière juste médiatiquement aurait été au minimum de 30 %. Et si il avait été choisi par les médias comme Hollande, il serait en tête comme Hollande.


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