Les gouvernements Français, Hollandais et Allemands ont signé des contrats de ventes d’armements (des frégates française, des hélicoptères, des avions et des sous-marins allemands) pour plus de 2,5 Milliards d’euros. Ces contrats ont été signés par le gouvernement qui a précédé celui de M. Papandréou, juste avant les élections, pur hasard bien évidemment. Combien de rétro-com ? Pour l’instant, rien a fuité. Patience, donc ou impatience ? Ces équipements militaires dont la Grèce n’avait absolument pas besoin sont à cette nation ce que la vente forcée est aux particuliers.
Après les jeux olympiques qui ont contribué à accentuer significativement le déficit, l’acquisition de ces matériels de guerre aura fini par plomber le budget. Le recours aux emprunts sur les marchés financiers (résultats du précédent gouvernement) fait plonger irréversiblement les comptes de cette nation. Autrement dit, une succession de mesures ayant toutes pour point commun, de desservir l’intérêt général du peuple grec au profit des tiers externes avec les cohortes d’intermédiaires parasites. Pour éviter la cessation de paiement, les pays « amis » européens ont proposé une aide financière sous la condition que la poursuite des contrats d’armement en cours, se poursuivent.
En clair, l’aide financière européenne a étét débloquée non pas pour aider le gouvernement grec à pourvoir aux échéances qui concernent le mieux vivre de la population grecque mais pour qu’il puisse payer les armes figurants dans ces contrats, sans parler des intérêts adhoc. C’est d’une hypocrisie totale de la France (et des autres). Sans parler de tous les bas du front qui bien tranquillement, la ramène, occultent les faits générateurs de la dette, chargent les Grecs en les qualifiant de : fraudeurs, corrompus, etc.
Bien évidemment, ce type de comportement est inconnu en France. Tapie, Ballamou, Chirac, Tibéri, Worth, Juppé, Marin, Dray, sont des figures emblématiques, des phares de droiture, de rectitude. C’est internationalement reconnu. Sans même parler du gros dégueulasse qui sévissait au FMI.