En dehors des géologues, des démographes et des climatologues la tendance principale, autour de la Méditerranée, va à dire les choses en manière de théorie ou dogme ne varietur.
Il est bien rare que quelqu’un aille à dire « Voilà comment sont les choses mais elles pourraient changer d’une façon que je ne puis concevoir ». Nietzsche ne déroge pas à cette habitude fixante.
Et comme les morts sont plutôt fixés, on aura bien plus souvent donné à entendre que Dieu fût mort que donné à entendre qu’il fût vivant. C’est sur cette base d’un Dieu mort que toutes les religions sont fondées. D’où le fait qu’elle cultivent essentiellement le passé.
Il n’est donc pas anormal que tout ministre religieux aille à préférer ce qui est mort ou fixé.
Or, le mariage implique une fixation de plein de choses dont celui de la paroisse et celui de l’engagement conjugal devant l’église. Fixité + fidélité = ne varietur.
Même dans les entreprises, jusqu’en 1980, on embauchait en jaugeant la fixité d’un candidat et on considérait alors s’il était ou non fixé dans sa vie privée (Aujourd’hui, on rechercherait quasiment l’inverse afin de pouvoir le virer dans deux ans sans qu’il en soit choqué)
Il est archi clair qu’un homme toujours marié à celle qu’il a épousée à 20 ans est un homme névrosé (faut pas le prendre mal) à la fidélité, à la constance, à la fixité et donc à la responsabilité qui va avec ce passé accumulé (les autres préférant effacer leurs traces et casseroles en s’inaugurant un livre d’or tous les 2 ans)
Un ministre religieux doit donc préférer les gens mariés et restés fidèles pour s’adresser aux fidèles.