Bravo pour cet article !
Vive la désobeissance et surtout la résistance !
Oui, nous sommes en guerre, la première des urgences est d’’intégrer cette idée !
Refusons la propagande qui nous explique en continu ce que nous devons penser, dans le seul but de paralyser nos neurones.
Prouvons au système que malgré tous ses efforts nous pensons encore et que nous pensons juste !
Arrétons de jouer le jeu de « l’empire du pognon », parlons entre nous, nous sommes tous d’accord même si on cherche à nous faire croire le contraire.
Ne nous trompons pas d’ennemis, ce n’est pas le jeune ou le vieux, le chômeur ou le sous payé, le français de souche ou l’étranger. L’ennemi, c’est celui à qui profite le crime comme dans les bons romans policiers.
Surtout, arrêtons aussi de nous tromper d’amis !
Le système est comme une pieuvre qui a investi tous les secteurs avec ses longs bras, ceux qui, en théorie, sont là pour nous défendre, nous expliquent à leur tour qu’il faut être raisonnable.
Dans les commentaires j’ai lu que Thibault appelait les syndicats à s’unir. Bien, mais pourquoi ? Pour nous refaire le coup des gréves contre la retraite et siffler la fin du match quand bon lui semblera. Nous avons hurlé un bon coup, histoire de nous soulager, et nous sommes rentés au bercail la queue entre les jambes. Ah ! il faut reconnaitre que c’est du grand art. Son copain Chéréque avait préparé le terrain avec des « Les Français ont bien compris qu’il faut réformer les retraites » en préambule de chacune de ses interventions. Personnellement, je n’avais rien compris... et dans la rue, j’y serais restée jusqu’à la victoire.
Ne pas se tromper d’amis c’est aussi arrêter de se laisser enfumer par des discours tiédasses.
Mélanchon, la solution ? Pour faire encore une « autre Europe » ? Pour se désister au second tour en faveur du PS ?
Nous sommes en guerre !
Gauche, droite, on s’en fout !
Il faut sortir du pétrin et pour moi le pétrin, il s’appelle Europe !
Tous nos maux sont provoqués par des directives européennes qui sont prises par des gens que nous n’avons pas élu.
Le vrai débat des présidentielles est là.
La solution pour l’avenir, aussi.
Si nous ne résistons pas, nous allons tous devenir fous !