Bonjour Olivier,
Remonter les normes de millisievert par an, ils l’ont fait à Tchernobyl après l’accident, ils l’ont fait à Fukushima, ils le feront sûrement en France aussi si (« si » pour les optimistes, « quand » pour les pessimistes -ou les réalistes ?) besoin est.
Le simple fait que nous devions, à l’échelle de la planète, poser des normes de sécurité (visiblement la même limite partout en temps normal, comme quoi...) à ne pas dépasser est effrayant en soi et révélateur de la vraie nature de l’énergie nucléaire. C’est une épée de Damoclès et rien d’autre. A ma connaissance, il n’y a pas de norme de sécurité lorsqu’il s’agit d’énergie solaire ou éolienne.
"Le 6 octobre dernier un travailleur employé à la centrale
nucléaire est mort subitement, mais les autorités affirment que les
radiations ne seraient pas en cause."
C’est comme lorsqu’un professeur se suicide en France, ce n’est jamais à cause de ses conditions de travail qui l’ont détruit peu à peu, non, non... C’est une autre histoire, mais la mauvaise foi est universelle.
Les enfants de Fukushima seront, j’en ai peur, une génération gâchée au même titre que les enfants de Tchernobyl. Et ne pas oublier que Prypiat, la ville la plus proche de la centrale de Tchernobyl, est toujours inhabitable de nos jours !
Merci de tes articles continuant de nous informer régulièrement sur ce qui se passe à Fukushima. Je les considère comme d’utilité publique.