Bonjour à tous,
Citoyens européens pris en otages
Ce qui va déterminer notre avenir se déroule en ce moment :
Accord entre Merkel et Sarkozy de porter le FESF à 2000 mds
d’euros avec un effet de levier. Le financement sera assuré
par des achats sur le marché secondaire de dettes souveraines et sur
le marché primaire d’obligations d’état. Rapidement, le FESF ne
possédera que des créances pourries qui seront reprises par le MES
et sa Banque. Il s’agit de la création d’une gigantesque pyramide de
Ponzi, une bulle financière dépassant celle des « subprimes ».
Le Parlement Slovaque (sous la pression européenne, des marchés)
après avoir rejeté le plan de soutien du FESF, va convoquer de
nouvelles élections législatives pour in fine adopter ce plan. Bien
sûr, sans consultation référendaire des citoyens, une leçon de
démocratie.
Le gouvernement hongrois a autorisé le rachat de crédits
souscrits en euros à des taux élevés dans le monnaie nationale, le
Florint, provoquant des pertes financières sèches pour tous les
organismes prêteurs.
La Pologne et Tchécoslovaquie retardent leur entrée (prévue en
2012) dans la zone Euro doutant de la capacité de l’Europe de
surmonter la crise et de la gestion catastrophique de cette dernière,
même s’ils ne respectent pas les critères de convergence.
Aucune mesure de régulation, de réglementation sérieuse des
marchés financiers et des banques mondiales n’est proposée en
Europe et les tentatives de réglementation des « dark pools »
et du « shadow banking » sont très insuffisantes compte
tenu du risque systémique d’illiquidité qu’ils présentent
Standard & Poors dégrade la note de 24 banques italiennes.
Moody’s dégrade la note de l’Espagne de deux crans de AA2 à A1
perspective négative.
Moody’s met sous surveillance le Triple A de la France et envoie
un message aux marchés financiers spéculatifs pour attaquer, plus
encore, l’Euro à travers la dette des états européens.
La
conséquence sera de réduire à néant ou de rendre plus difficile
la gestion de la dette, la recapitalisation des banques européennes,
qui pourtant favorisent ces marchés spéculatifs car le FESF se
finance sur le marché secondaire et sur le marché primaire des
obligations d’état.
L’application de la règle d’or reviendrait à interdire à
tous les états de financer des dépenses budgétaires au-delà d’une
limite d’endettement en %. Lors du traité de Maastricht les
3% du PIB ne reposent sur aucune analyse économique, financière,
mais sur une estimation « à la louche » :
"En juin 1981,
alors qu’il était chargé de mission à la Direction du Budget du
ministère
des Finances, l’économiste Guy
Abeille raconte[4]
avoir été mandaté avec son chef de bureau de l’époque Roland de
Villepin d’établir un critère économique utilisable par le
Président Mitterrand dans ses discours. Faute de mieux, Abeille et
Villepin proposent alors ce critère relativement simple basé sur un
ratio déficit/PIB qui, du propre aveu d’Abeille, « ne mesure
rien » et sur une norme (3%) qui « n’a pas d’autre
fondement que celui des circonstances » (le déficit budgétaire
de l’époque atteint déjà presque 2% du PIB)[5]."
(5).
Par conséquent, il serait impossible, en cas de modifications des
situations économiques et financières de réviser un budget, déjà
voté, à la hausse au-delà des 3%, sauf dérogation dont je n’ai
pas connaissance (peut-être sur autorisation de la BCE ou d’une
instance supranationale européenne à venir comme le MES)
Mon analyse de cette information (il n’y a pas de fumée sans
feu) est de mettre la pression sur les candidats, mais surtout de
favoriser la mise en place du MESF (Mécanisme Européen de Stabilité
Financière) et de sa Banque-MES en 2012, et sûrement avant les
Présidentielles, après l’absorption du FESF par le MESF.
Il
n’est pas innocent que M. Barosso ait appelé, il y a quelques
jours, le 12 octobre, à la mise en place du MES en 2012 sans
attendre 2013 :
"La feuille de route appelle :
2.
à finaliser les mesures concernant la zone euro – notamment rendre
rapidement opérationnelles les décisions prises le 21 juillet 2011,
optimiser l’efficacité du FESF, accélérer le lancement du
Mécanisme européen de stabilité pour qu’il soit opérationnel à
la mi-2012, et garantir la fourniture par la Banque centrale
européenne d’une liquidité suffisante"
La mise en place du MES à la mi-2012 aboutira à l’abandon de
la souveraineté des états européens pour un gouvernement
supranational européen.
Description de la Banque-MES :
1°) Organisation
Internationale, siège social au Luxembourg, d’une durée
illimitée
2°) détient la personnalité et la capacité
juridique et peut donc contractualiser, transiger en son nom
3°)
les dirigeants, collaborateurs, la personne morale bénéficient
d’une immunité juridique et d’un secret total sur tous leurs
actes missions. Par conséquent, aucune institution européenne,
état, association, ne peut l’attaquer en justice sur ses actes,
décisions même s’ils sont avérés avoir porté préjudice.
4°)
Montant de départ de garantie de 700 mds d’euros qui seront
complétés par des apports complémentaires décidés et imposés
par la Banque-MES suivant ses analyses.
Ceci signifie qu’elle
pourra réquisitionner automatiquement les capitaux qu’elle estime
nécessaires et par conséquent avoir la mainmise sur les budgets des
états.
5°) les états européens seront contraints de garantir de
manière irrévocable et inconditionnelle la dette créée par le MES
et sa Banque
Le temps de la bran...tte intellectuelle est fini, il faut
absolument agir maintenant car nous risquons fort d’aller
voter pour des prunes
FESF et
MES :
http://www.agoravox.fr/actualites/e...
http://www.agoravox.tv/actualites/e...
http://www.dailymotion.com/video/xl...
http://ladettedelafrance.blogspot.com/2011/10/fesf-ponzi.html
Dark pools et Shadow banking
http://leblogalupus.com/2009/10/16/il-est-temps-de-s%E2%80%99interesser-aux-%C2%AB-dark-pools-%C2%BB%E2%80%A6-noir-comme-leur-opacite/
http://trends.levif.be/economie/actualite/banque-et-finance/le-shadow-banking-pousse-les-banques-vers-l-abime/article-1195017695531.htm
http://www.pauljorion.com/blog/?p=11914