Je crois que le lecteur s’égare dans des émotions stériles.
« le protectionnisme, cette hantise des capitalistes »
Le protectionnisme n’est pas du tout une opposition au capitalisme tout comme le libre échange n’est pas du tout une idée exclusivement capitaliste. (voir le /Discours sur la question du libre échange/ de K. Marx)
« Quant à prétendre qu’il suffirait que les consommateurs n’achètent plus de produit d’importation, autant dire que c’est du grand YAKA ! J’arrête là, ça me dégoute ! »
Certes l’exemple est volontairement très simple et donc simpliste mais le raisonnement est compréhensible et a fait ses preuves. Gandhi en Inde avait également affaire a beaucoup de compatriotes qui espéraient rendre l’Inde libre par la voie politique, diplomatique ou guerrière. Lui a défendu l’idée que ça serait par la non-coopération individuelle de chaque indien que les choses pourraient changer. Et bien je me situe directement dans cette réflexion : C’est par la non-coopération à un mécanisme qui nous déplaît que les choses pourront changer.
« ce sont, non seulement nos emplois qui sont partis, mais aussi nos savoir faire et nos brevets »
Quels emplois ? Fabriquer des jantes de voiture, visser des bouchons de dentifrice ? Sont-ce des emplois dignes ? Des emplois que nous regretterons ? Ce que nous regretterons, c’est qu’ils permettaient à des milliers de salariés de subsister mais pas ces emplois pour eux-mêmes ! Notre savoir-faire ? Savoir mieux fabriquer des tanks et des avions de chasse ? Admirable. Avant l’ère industrielle, nous avions du savoir faire, maintenant nous n’avons plus que du savoir faire fabriquer, soyons honnête, ça n’a pas la même valeur.