Ce serait une erreur de penser qu’avec ce Mail j’encourage les jeunes à fumer.
Les deux point que j’évoque, mon esclavage et 60.000 euros dépensés en pure perte me paraissent assez dissuasifs, au contraire.
Le prix du tabac n’est nullement un obstacle à la persistance de la dépendance, à moins d’atteindre 10%, ce que le gouvernement se garde bien de faire. Quand il le fait, c’est en plusieurs fois, pour obtenir une mithridatisation, plusieurs petites doses accoutumant à une forte dose, qui pourrait être fatale si injectée d’un coup.
Ce n’est donc pas du tout pour cela que les tarifs augmentent, mais bien uniquement pour remplir les caisses, et favoriser cette industrie nuisible.
Votre raisonnement sur le coût effectif du tabac ne tient évidemment pas compte des sept ans de retraite à verser en moins, puisque ce sont les chiffres qu’on nous assène. S’ils sont faux, alors c’est une intox ? Dans ce cas il faut le dire.
Il faudrait expliquer le coût de 47 milliards pour la collectivité si les dépenses de santé sont de 18 milliards : c’est un point qui m’échappe. Ce montant intégrerait-il les trous de cigarette dans la moquette ?
Dans ce que je constate chaque jour, on peut aussi noter que les fumeurs consomment nettement moins d’anxiolytiques et d’anti-dépresseurs, ce qui n’est jamais intégré au calcul des coûts. Ces drogues ont un impact financier considérable, pourtant.
D’accord avec vous sur le fait que la fumée ne doit jamais gêner, bien que les plus intolérants, les plus hystériques, soient les anciens fumeurs.
Mais mon propos était plus général : je dénonçais le fait de sélectionner une partie de la population plutôt qu’une autre, et de lui attribuer des taxes particulières, dont sont exemptés les autres citoyens. Autre exemple : sur 100 euros de taxes sur l’automobile, 13 seulement reviennent à la route. 87 euros sont donc un impôt visant sélectivement une partie de la population.
Je n’encourage nullement l’usage du tabac, et désirerais seulement que ses victimes, dont je suis, ne soient pas soumis à la double peine.