Il est mort voici cent-un ans, mais il est plus jeune que nous tous.
De lui, ma citation préférée est celle sur les banquiers, qui vous prêtent un parapluie quand il fait beau, et vous le reprennent dès qu'il pleut.
Aujourd'hui, on taxe les fumeurs de 6% de plus, et c'est le sujet de mon article.
Lui, si c'était interdit de fumer au paradis, il préférait l'enfer.
Il est mort à 75 ans, à une époque où on ne vivait pas si vieux, après avoir fumé la vie par les deux bouts. Et Churchill, autre grand amateur de havanes, à 90.
Ces taxes qui choisissent de cibler une partie de la population plutôt qu'une autre sont une grande injustice, et un grand manque d'imagination, dont souffrent tous les dirigeants, quels qu'ils soient.
A-t-on grand mérite à vivre sans conduire, sans boire et sans fumer ? Qu'est-ce qui donne à ces gens qui ne conduisent ni ne fument ni ne boivent, le droit de vivre sans taxes ? Et aux autres l'obligation de payer pour eux ?
Pourquoi taxer les fumeurs plutôt que les non-fumeurs (qui vivent sept ans de plus, dit-on, et qui donc coûtent très cher à la société), les automobilistes plutôt que les piétons (dont les déplacements sont très largement subventionnés), les poivrots plutôt que les sobres (qui sont aussi censés toucher leur retraite bien plus longtemps, et qui de plus sont le plus souvent bien plus ennuyeux) ?
Pourquoi montrer du doigt une partie de la population, et leur dire qu'on les a choisis pour financer le déficit, sur des critères plus que questionnables ?
La vérité est que la taxe sur le tabac touche majoritairement les pauvres, de façon discriminatoire, les amputant parfois du tiers de leur salaire. On dit qu'il vaut mieux taxer les pauvres plutôt que les riches, parce qu'ils sont beaucoup plus nombreux...
Pourquoi ne pas taxer les mangeurs d'hostie ou de margarine ? Les porteurs de pantoufles ou les myopes ? Les adeptes de l'onanisme ou ceux qui aiment manger salé (dans le temps, on y avait déjà pensé, c'était la gabelle : comme quoi l'imbécillité n'a pas d'âge). Pour les disciples d'Onan, on peut comprendre : au gouvernement, on a du mal à s'auto-taxer, depuis toujours...
Est-ce qu'on ne pourrait pas un jour foutre la paix aux gens, et leur offrir ce qui leur appartient de droit divin : la liberté ?
Je fume, je roule et je bois (avec modération bien sûr). Et je vous emm...., vous tous, les taxeurs, bien pensants et culs-bénis, moralisateurs et autres faux-derches..
Vive l'anarchie ! qui, contrairement à ce qu'on croit ; n'est pas le foutoir.
Bon, c'est Lundi,et je ne suis pas de bon poil.