@ l’auteur,
Excellent article avec une position très légitime dès lors que le facteur réduction des moyens n’est pas nié car sans qu’on puisse en faire le seul facteur explicatif de la situation présente, il contribue néanmoins sérieusement à l’aggraver, ne serait-ce que par la fragilité, pour ne pas dire la radicale insuffisance de la formation initiale et continue reçue par les enseignants.
Donc oui, il y a un vrai problème culturel, de mentalité, d’habitudes élitistes napoléonniennes, de rigidité induite par l’idée portée au pinnacle par la France et qui veut que la hiérarchie saurait seule ce qui est bon pour l’agent de base alors que nous sommes dans une pétaudière où plus personne ne semble réellement comprendre de quoi il retourne.
Ce genre de situation mériterait une révolution comme celle que les Finlandais ont su mener à bien, mais le contexte socio-économique et les tendances réactionnaires grandissantes font qu’on peut douter de sa faisabilité.
A moins qu’il y ait une révolution au sens propre et non au figuré ?
La créativité pourrait renaître mais encore nous faudrait-il une vision organisatrice et pas seulement des données savantes bien trop rarement consensuelles.
Bref, dans tous les cas, le chantier est immense car, je pense que tout le monde est d’accord, au moins sous cape, nous ne pouvons plus nous satisfaire de la situation présente.