Vous approprier ce nom illustre ne vous dédouane pas de la plus
élémentaire humilité, ou d’une élémentaire précaution. Puisqu’
’« étranger à ce sujet », au lieu de venir jeter de l’huile sur le feu
sous
le couvert d’un rationalisme scientifique exigeant, incontournable dans
le domaine des sciences dites « dures », vous feriez mieux d’encourager
les parents d’enfants autistes dont vous n’imaginez pas la souffrance, à
suivre mon conseil (qui vaut ce qu’il vaut, mais qui a l’avantage de ne
pas être dangereux).
Je vous signale que pour établir des essais cliniques, la médecine
« scientifique », qui a trop souvent le plus profond mépris pour
l’empirisme (fait de tâtonnements, d’expérimentations sur soi-même,
d’audace, voire du plus grand des courages...) à l’origine des plus
grandes découvertes médicales, la médecine « scientifique », donc, soumet des patients ignorants mais
confiants, à des expérimentations dangereuses parfois très nocives, et
d’autres patients non moins ignorants et confiants à une absence de
traitement potentiellement bénéfique. Si vous parvenez malgré votre
« ignorance du sujet » à résoudre ce paradoxe fondamental, la science
médicale vous en sera éternellement reconnaissante.
Et, j’insiste, pour effectuer des essais cliniques il faut pouvoir
exposer des patients à des traitements non encore homologués...
Bon courage, « Voltaire » ! (et « Candide », vous y avez songé comme pseudo ?)