Je rejoins l’avis de Mourot et Russel
Nous nous sentons dans un cul-de-sac moral et nous recherchons tant la source de notre mal que la solution.
Nous recherchons donc la source des anges. Les bestioles, les Amérindiens, les femmes...
Cette quête logique ne l’est que dans notre conception trop analytique et positiviste (au sens cataphatique). Alors que les choses se passent de façon probablement bien plus globale et intriquée.
Tiens, il est fait mention de Malraux ; Or cet homme s’était promis, devant sa femme et très explicitement, de ne jamais travailler. Ce qui implique de gagner sa vie en profitant de la naïveté des vrais travailleurs, de ceux qui transpirent et se font mal aux mains.
Et bien on pourrait tout aussi bien trouver que notre mal vient de là. (Ce qui est un sous-jacent de l’histoire « La fille du puisatier » où cet ouvrier dit au riche quincailler « J’aurais dû me méfier de ceux qui vendent des outils mais ne s’en servent pas » )
Peu m’importe de placer ce problème du faux travail (donc du baratin) au sommet de nos maux ou pas au sommet. Ce qui compte à mes yeux c’est de dire qu’il existe et qu’il est conséquent.
Or, à un moment, va savoir lequel, il est devenu important pour un mari d’épargner à sa femme les peines du vrai travail. C’est avec un véritable plaisir et grande fierté que bien des hommes se sont mis à redoubler d’efforts dans le vrai travail pour placer leur femme en position de princesse.
Il se pourrait qu’à la suite de ce mouvement, il se soit produit toute une cascade de perversions.
Car pour qu’un homme puisse, par son seul vrai travail, placer sa femme en position de princesse, il doit travailler beaucoup et, finalement, sortir du vrai travail pour tenter le faux. Le fait qu’il vende son âme au diable pour gagner beaucoup le rend vindicatif et il passe agressif, y compris contre sa « princesse » qui se retrouve alors malheureuse et qui cherche à s’émanciper en réclamant de travailler elle aussi.
Et elle aussi visera un faux travail.
L’homme et la femme recherchant tous deux un faux travail, on en arrive à une situation paradoxale où travailler devrait procurer plus de confort que de souffrances.
Parmi mes activités, j’ai eu à pratiquer de l’ergonomie. Je devais trouver des solutions pour améliorer le confort des travailleurs, du tertiaire essentiellement. Afin qu’une secrétaire souffre moins des brûlures des trapèzes (qu’on peut également éprouver quand on conduit longtemps) je fournissais des sièges incroyablement sophistiqués, je réglais les températures des bureaux à 2 ° près, les vitesses des courants d’airs, les luminosités et je m’interrogeais sur ce délire matérialiste-confortiste.
J’ajoute le mot confortiste car si le matérialisme est repéré et dénoncé, ce seul mot ne dit pas sa finalité : le confort.
Une autre manière de dire ce que je vois de ce problème serait de souligner que tout est parti de travers quand on a inventé le concept de corvée. (concept que bien des peuples ignorent totalement)
A mes yeux, dès qu’on considère qu’il y a quelque chose de nos activités à accomplir qu’on considère en corvée, on cherche à s’en soustraire et à les faire accomplir par d’autres.
27/10 22:25 - Lorelei
bah le succes est une bonne chose pour les hommes et les femmes en vous en (...)
27/10 08:07 - deborah30
marc g, « », tandis qu’un homme peut engendrer une ville de plus de 40’000 (...)
27/10 07:06 - volpa
27/10 07:05 - volpa
27/10 00:07 - Dominitille
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