Ah, vous situez donc l’âge d’or sensiblement au niveau de l’âge de pierre.
J’en conviens.
A mon sens, il faut effectivement remonter à aussi loin pour entrevoir (au travers de ceux qui le pratiquent encore de nos jours) une manière de vivre ensemble différente, moins hystérique.
Or, ce qui fait le passage de l’âge de pierre à celui d’Aristote, c’est le fait que l’homme ait trouvé intéressant d’utiliser l’animal dans un premier temps (son utilisation pour tirer l’ancêtre de la charrue me semble encore à peu près correcte, non délirante) puis qu’il ait trouvé intéressant de ranger des êtres humains au rang d’animaux pour accomplir des « corvées » à sa place.
En un mot comme en mille, le jour où les êtres humains ont utilisé d’une manière ou d’une autre, d’autres êtres humains pour marcher, pour se déplacer (Cf la chaise à porteurs, le pousse-pousse) le jour donc où un être humain a trouvé intéressant et logique ou naturel de se faire porter par un autre, tout a basculé.
De nos jours et à force d’avoir toujours cherché à résoudre ce problème de la flemme de marcher (ou l’envie de ses déplacer plus loin que ne le permettraient ses seules forces) nous en sommes arrivés à l’automobile où l’on a l’impression qu’il n’y a plus de porteur sacrifié. Pourtant, en examinant attentivement et sans complaisance le phénomène de l’automobile et plus généralement de la machine, on voit qu’en réalité, ça ne peut perdurer que parce qu’il existe des « porteurs », des sacrifiés au portage.
L’automobile n’a qu’un siècle. Mais encore en 1950, dans toutes les colonies où opéraient les militaires français ces derniers, même simples trouffions, bénéficiaient de porteurs et de cuisiniers attitrés.
Les 60 dernières années du tout auto ne doivent pas masquer le fait fondamental qui avait duré 10 000 ans : des êtres humains ont eu la flemme de marcher (et aussi de préparer leur repas)
C’est là (et non sur le champ de bataille paradoxalement) que se situe l’alpha du concept de « corvée », l’alpha du mépris et le début de l’hystérie collective où chacun vise à être porté tout en évitant de devenir porteur. Chargeur et non chargé. Dirigeant et non dirigé. Servi et non serviteur. Accableur et non accablé. Accusateur et non accusé.
Hystérie ? Pourquoi hystérie ?
Bin parce que cet objectif, une fois généralisé (dès l’école) conduit mathématiquement à des affrontements et des impasses car personne n’avouant être préoccupé d’échapper aux corvées pour mieux pavoiser (au sens du pavois de portage du chef), on s’accuse mutuellement et à partir de n’importe quoi.
Et c’est probablement dès ce virage et non avant qu’est apparu le concept de lévitation.
Les anges, les ailes, la légèreté, l’innocence par la lévitation ...
27/10 22:25 - Lorelei
bah le succes est une bonne chose pour les hommes et les femmes en vous en (...)
27/10 08:07 - deborah30
marc g, « », tandis qu’un homme peut engendrer une ville de plus de 40’000 (...)
27/10 07:06 - volpa
27/10 07:05 - volpa
27/10 00:07 - Dominitille
27/10 00:06 - Dominitille
Une distribution gratuite de capotes parfum chocolat ou fraise ferait l’affaire ? Par (...)
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération