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Commentaire de docdory

sur Le ralliement du Figaro au nouvel islamisme


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docdory docdory 26 octobre 2011 16:56

Un musulman conservateur , c’est un pléonasme : être musulman, c’est être attaché à une idéologie tellement obscurantiste et passéiste que quasiment aucune idée originale, que ce soit dans le domaine scientifique ou artistique, n’a émergé du monde musulman depuis des siècles. L’islam est un fossile vivant idéologique dont la survivance au XXI ème siècle étonne tout rationaliste. Qu’est ce qu’un musulman conservateur sinon un musulman qui veut conserver les principes de bases de l’islam tels qu’ils sont codifiés dans le coran, les haddits et la charia.

 Un musulman progressiste ou un musulman démocrate , c’est au contraire un oxymoron, une contradiction totale et définitive dans les termes.


Ce qui me sidère, c’est l’aveuglement total de la presse, qu’elle soit de droite ou de gauche, concernant la gravité extrême des événements en Tunisie, en Libye et en Egypte.

Le résultat des élections tunisiennes ( 40 % pour les islamistes ) est potentiellement aussi grave pour ce pays que les trente et quelque pour cent de voix pour le NSDAP l’ont été pour l’Allemagne dans les années trente. Après tout, les nazis ont réussi à s’emparer des pleins pouvoirs avec un pourcentage plus faible d’électeurs que celui que viennent de récolter les islamofascistes.

Le « printemps » arabe apparaît maintenant comme ce qu’il est en réalité : une montée irrésistible du fascisme dans toute l’Afrique du nord et un plébiscite en faveur de la servitude volontaire.

Il est bien évident que le parti d’extrême droite Ennadha ( car c’est bien ainsi qu’il faut le qualifier, il n’y a pas d’autres termes appropriés ) va se trouver des alliés pour gouverner ( malheureusement, il semblerait que certains éléments de la « gauche » tunisienne seraient prêts à faire alliance avec lui, selon le principe : un maroquin vaut bien un abandon des droits des femmes ). 

On peut déjà prévoir ce qui va arriver ensuite : l’apparition de mouvements du type « jeunesse islamique » composés de barbus en tenue islamistes, qui iront terroriser les femmes qui auraient l’audace de circuler sans voile et de se baigner en bikini, lanceront des raids contre les débits de boissons et marchands de spiritueux, et tabasseront les imprudents qui oseraient manger le midi en plein ramadan, des réactions d’autodéfense de ceux des tunisiens qui tiennent à garder un semblant de liberté, des désordres et bagarres de rue, la presse non islamiste poursuivie dans les tribunaux pour « blasphème » ou « apostasie » et devant payer des amendes ruineuses, l’apparition secondaire d’une autocensure, le gouvernement islamiste « conservateur » ou « modéré » qui prétendra qu’il n’est pour rien dans les agissements des jeunesses islamiques, le noyautage de l’armée, de la justice et de la police par de fidèles membres du parti Ennadha, et enfin, un coup d’état avec l’aide de l’armée et de la police ainsi noyautée, avec éliminatiojn des « alliés » de gauche ( comme l’infâme ordure qu’était Khomeiny l’a fait en Iran pendant la « révolution » islamique ). 

Le seul moyen d’éviter cet effondrement serait que tous les partis se coalisent contre Ennadha et décident d’un commun accord de supprimer l’article premier de la constitution tunisienne, celui qui dit, à propos de la Tunisie, que « sa religion est l’islam » ( comme si c’était le rôle d’une constitution que de dire la religion qu’est censée avoir un pays ! ).

Hélas, la probabilité que se constitue une telle coalition anti-fasciste est totalement nulle, malheureusement.

Si l’on veut faire un premier bilan des brillants résultats de ce « printemps » arabe, il est tout simplement tragique :

1°) Le fascisme vert va prendre le pouvoir en Tunisie

2°) L’intervention effroyablement inepte de la France et de la Grande Bretagne en Libye n’a eu pour effet que de remplacer le régime de l’islamofasciste Kadhafi ( car n’oublions pas que Kadhafi était un islamofasciste ) par une coalition d’autres islamofascistes, dont le leader vient de prononcer dans un discours l’oxymore du siècle : la Libye est libérée, la charia est rétablie ! 3°) En Egypte, les frères musulmans, le plus grand danger contre les libertés sur cette planète, ont à peu près 100% de chances d’obtenir le pouvoir. On a pu voir dernièrement les prémisses annonciateurs du génocide des coptes qui résultera inéluctablement de l’accession au pouvoir de cette internationale sectaire.

4°) Il existe un risque majeur de contamination au reste du monde de cette islamisation à marche forcée. Il est à ce propos plus qu’inquiétant de constater que 40 % des tunisiens vivant en France sont, si l’on en croit leur vote, des islamistes. Une extrapolation de cette proportion alarmante aux musulamns d’autres origines qui résident en France est fort plausible. 


Cette situation durera tant que l’islam durera. En effet, l’application plus ou moins intégrale de l’islam dans un pays rend la vie totalement cauchemardesque pour tout être humain épris de liberté y résidant : il suffit de regarder ce qu’est la vie dans des pays tels que l’Iran, l’Arabie saoudite, l’Afghanistan, le Soudan, la Somalie et le Pakistan.

Le seul moyen qu’ont trouvé certains pays musulmans pour rendre la vie supportable à leurs habitants , c’est d’y instaurer des régimes autoritaires autocratiques qui viennent contrer partiellement l’influence néfaste de l’idéologie mahométane. Le problème est que tout régime autoritaire finit un jour ou l’autre par être renversé, et, dans ce cas, c’est l’’islam qui reprend les rênes du pouvoir jusqu’à ce que le peuple , n’en pouvant plus, réclame l’instauration d’un nouveau régime autoritaire !

Quand les Tunisiens en auront marre des barbus, ils réclameront un nouveau Ben Ali : de deux maux, il faut choisir le moindre !



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