Un constat que personne ne peut nier en prenant le cas de la France et de l’élection de Sarkozy :
En 2007, le programme de ce dernier était aux antipodes de ce que nous vivons. Qu’il invoque la crise ne change rien :
1.- Il reconnaît lui même que nous ne sommes pas dans les conditions qu’il évoquait dans son programme. Que la crise en soit responsable ou non, c’est un fait qu’il ne tient aucune des promesses qu’il avait avancées alors : chômage, baisse des impôts (directs et indirects), réduction des inégalités, augmentation du pouvoir d’achat...
2.- Pas responsable de la crise ?
a) Seule un partie du déficit est due à la crise : Sarkozy est le spécialiste des dérapages financier à chacun de ses passages (ministre du budget, ministre de l’économie, président de la République). C’est un fait têtu. Il n’y a pas d’interprétation divergente possible.
b) Cette crise systémique financière est le résultat inéluctable (seule manquait avec 100 % de certitude) la date exacte et le nom de la « goutte » d’eau qui allait faire déborder le seau de détritus de crédits dérivés : subprimes, cds, délits permanents de délits d’initiés (flash notes, darks pools, trading haute fréquence, cdo, cdo de cdo...).
c) Chaque jour on découvre de nouveaux individus qui avaient prévenus des dérapages incontrôlables qui nous guettaient. Mais pour un non averti, le quasi arrêt des échanges monétaires inter-bancaires, en 2007, annonçaient les conséquences des crimes du monde financier...
Si donc Sarkozy a été élu sur un programme qu’il n’a pas tenu (ou pu tenir disent à tort ses défenseurs), la seule conclusion démocratique, c’est que des élections auraient dû avoir lieu dès la manifestation de la crise systémique connue du grand public (citoyens électeurs) en 2008.
Il y a sinon un énorme déficit de la démocratie.
Le reste n’est que les premiers soubressauts d’une dictature qui vient...