« la liberté d’expression et le droit au blasphème n’impliquent pas le droit d’être subventionné ; quand une pièce blasphématrice est nulle, le contribuable, même laïc et républicain, garde son droit de protester » dit l’auteur qui aurait aussi bien écrire que la liberté d’expression et le droit au blasphème n’interdisent nullement d’être subventionné.
C’est simplement hors sujet puisque la notion de blasphème ne concerne que certaines religions, et que ceux qui n’en sont pas ignorent le mot, comme l’ignore le code pénal.Pour donner des subventions, les critères existent forcément mais sont nécessairement ailleurs.
Quant à la qualité du spectacle, comment se mesure-t-elle ? A l’avis de Mme Ségurane ?
Existe-t-il des oeuvres jugées nulles à une époque et magnifiques aujourd’hui ?
Ceci dit je regrette que dans notre République laïque il y ait tant de gens qui ne la respectent pas, car la laïcité est le respect de chacun.
Les ennemis de la laïcité, Opus Déi en tête, l’attaquent finalement dangereusement pour eux, un tel spectacle est un retour de bâton.
« Ecole, République, Opus Déi »
Mais on a sans doute mieux à faire en France, et il conviendrait de séparer à nouveau la sphère privée de la sphère publique, - revenir à l’application intégrale de la loi de 1905. On fait le contraire à la remorque de l’Europe.Les religions n’ont pas fini d’être attaquées, elles récolteront la haine qu’elles sèment, celle ci étant toujours un boomerang.