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Commentaire de Yrvan

sur Blasphème scatologique au Théatre de la Ville : un manifestant catho blessé par la police et placé en garde à vue


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Yrvan 27 octobre 2011 23:35

On parle beaucoup de religiosité avec Castellucci... malheureusement pas beaucoup de théâtre...

Le pauvre Castellucci… pauvre petit martyr boboïsé… Il est bien incapable de blasphème, car il n’a rien à dire, ne pouvant rien dire… La parole, il la hait, qu’elle soit théâtrale ou poétique. Ce n’est pas la parole qu’il sert. La parole l’écrase. Et comme tous les nabots jaloux de la parole des créateurs, des poètes, il tente de la contourner en usant de la vieille recette rance de la provoc à deux balles… Mettre en scène des corps qui n’ont rien à dire voilà son job, mais le problème c’est qu’il n’est pas danseur ni chorégraphe… (même soupe éculée que le flamand J.Fabre…Arrabal dans les années 70 avait déjà largement explorée cette voix – au moins l’espagnol expulsé par Franco est un authentique auteur).

Pour qu’il y ait « blasphème », encore faudrait-il qu’il y ait consistance ou persistance dans le ‘péché’... Au moins cela deviendrait intéressant (mais le povero n’a pas les ailes d’un Pasolini, qui était avant tout poète). Castellucci blasphémateur... laissez-moi rire ! Parlons plutôt de parasitisme esthétique chez lui. Voilà un “metteur en scène” (comme d’autres d’ailleurs) qui n’est justement que cela. Incapable de servir un texte, une parole théâtrale. Citez-moi une mise en scène de lui d’un véritable auteur ? Il en est tout simplement incapable...à part mettre en scène son minuscule nombril. Mais les pitreries de potaches, çà plait aux gogos impuissants...


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