Dans le domaine de l’énergie les options sont longues à se mettre en place.
Il faut se rappeller de la réponse de Lionel Jospin à Alain Peyrefitte à l’Assemblée Nationale sur le sujet de « quelle motivation pour fermer SuperPhénix ? C’était le 13 Mai 1999, voir le JO du jour.
Je vous remets un nextrait essentiel de la réponse de Jospin :
»Cette centrale est désormais inadaptée au contexte actuel. En outre, ce
prototype, qui constituait un saut technologique considérable, a été difficile à
maîtriser et a coûté beaucoup plus cher que prévu. Il ne peut en l’état
constituer un modèle à répliquer à l’identique dans un programme d’équipement en
surgénérateur. Pour autant, Superphénix représente une technologie très riche,
développée par des personnels particulièrement motivés et performants, qui ont
montré que la France savait mettre au point des équipements technologiques
innovants de très haut niveau. Il faudra tirer profit de l’expérience accumulée
et poursuivre les recherches dans le domaine des réacteurs à neutrons rapides
pour l’avenir à plus long terme.«
Autrement dit, le problème qui tracassait les écolos de l’époque : le sodium.. n’est pas un problème, Jospin s’est renseigné et il a été rassuré, donc il n’aborde pas le sujet.
Par contre il engage à la continuité de la recherche sur la filière à neutrons rapides. Ce qui a été fait.
Le futur ayant la propriété de devenir le présent.. et bien on arrive au lancement de la Génération IV avec le réacteur ASTRID qui va être monté à Marcoule à côté de l’ancien Phénix.
Au moins sur ce sujet les »pronucs" sont certains de l’appui des socialistes. C’est une affaire qui roule.
@+