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Commentaire de Wàng

sur L'Etat doit dépenser plus qu'il ne gagne


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Wàng 29 octobre 2011 23:28

Allez vous acheter un livre d’histoire économique avant de raconter des anneries pareils. Je vous conseille de lire un livre de Paul Bairoch, la référence en la matière. Historiquement, la plupart des pays en forte croissance était de très importateurs de capitaux. Le cas de la Chine auquel vous faites clairement référence est plutôt une exception historique plutôt que la règle.

Je ne pensais pas seulement à la Chine mais aussi au Chili, quand il est passé aux retraites par capitalisation.
Et à tous les pays qui ont pris des mesures incitant à l’épargne : EUA de Rigane, GB de Thatcher, pays d’Europe de l ’est passés de l’impôt progressif à l’impôt à taux unique ... importer des capitaux, oui évidemment, ça ne me pose pas de problème, c’est une alternative à l’épargne (qui est précisemment le mécanisme dégageant du capital), encore faut il mener des politiques qui le permettent. Si vous menez des politiques économiques qui incitent à l’épargne, inévitalement, vous attirerez ausi des capitaux étrangers.

Vous n’avez pas lu attentivement l’article ou essayer de le comprendre. En augmentant le taux de réserves obligatoires, tu allèges le fardeau de la dette de l’Etat qui peut grâce à cela financer des projets ou baisser des impôts.

Si mais je critique l’article sur le principe de base qu’il faut dépenser plus que ce que l’on produit, pas sur les modalités techniques préconisées, qui me semblent tenir de la quadrature du cercle. Si vous rachetez de la dette aux banques mais dans le même temps que vous congelez une partie équivalente de leurs avoirs, évidemment il n’y aura pas d’inflation mais il y aura aussi autant moins d’argent pour financer le secteur marchand ou faire baisser les taux d’intérêts des obligations souveraines. Status quo.

Sauf si les réserves en question sont investies par la banque centrale, et là, l’inflation se produira.

Il est décrit par tous les observateurs de l’époque comme malsain, dégradant, corrupteur et démoralisateur. Sans parler du coût immense d’information dans une société mondialisé pour connaitre la valeur de chaque monnaie.

Ca, c’est vous qui le dites. Philippe Nataf ou Pascal Salin ne sont pas du tout de cet avis (entre autres). A l’époque, ce système permettait une absence de cycles économiques déstructeurs comme aujourd’hui, et l’autre avantage de ce système est qu’il permet aux gens de voter avec leurs pieds : les épargnants anglais préféraient les billets émis par les banques libres écossaires à la monnaie de singe émise par leur banque centrale. Quand au coût de l’information, c’est une remarque très pertinente, mais justement, personnene connait la taille d’une zone monétaire optimale et un système décentralisé est le meilleur pour pouvoir utiliser de la façon la plus efficace l’information disséminée dans la société (info qui ne se réduit pas au taux de change du reste). Enfin, j’ai une grande confiance dans les initiatives privées et dans la concurrence (processus de découverte) pour résoudre ce genre de problèmes par des façons tout à fait inattendues aujourd’hui.


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