Tous
les acteurs économiques sont dans une situation financière critique ne leur
permettant plus de faire croitre leur demande en investissement ou en
consommation. Seul l’Etat peut prendre le relais
Il y a ici un jargon keynésien (situation financière critique, état qui prend le relais) que je ne maitrise pas, mais bon vous allez y voir de l’agressivité. Ca me rappelle le discours d’un ami qui a essayé de m’expliquer la théorie de l’équilibre de sous-emploi de Keynes. Il n’y a rien à faire, je n’y crois pas. Si vous développez et explicitez un peu le raisonnement je suis sûr qu’il est possible de prendre cela en défaut.
L’argent
n’est qu’un voile blablabla…. Des générations d’économiste se sont efforcés à
réfuter cette contre-vérité mais tu en es encore là.
Je
te conseille de lire 100% Money d’Irving Fisher, le pape des monétaristes, pour
voir comment le rapport entre épargne et investissement est totalement dévoyé
au sein de notre système monétaire.
Je ne suis pas monétariste, je suis plus proche des théories autrichiennnes. Je ne dis pas que l’argent n’est qu’un voile, je distingue simplement la question de la monnaie de la question de l’épargne. L’épargne ne peut se définir en premier lieu comme une somme d’argent qu’on met de côté. Il faut commencer par savoir à quoi on a affaire dans les deux cas. Si on repense à Robinson Crusoé seul sur son île, donc qui n’a pas besoin de monnaie, l’épargne commence le jour où il arrête de consommer tous les poissons qu’il capture et met de la nourriture de côté pour fabriquer un filet, c’est à dire un bien de capital qui lui permet d’accroitre sa productivité. La division du travail et la monnaie viennent nécessairement s’y ajouter par la suite, mais ne changent rien à l’essence de l’épargne.
Que le rapport entre épargne et investissement soit totalement dévoyé dans le système actuel, ça je ne le nie pas mais là encore ça ne change pas la nature des réalités économiques. Si c’est vous qui avez traduit le livre (j’ai pas encore lu), beau travail ! :)